À la frontière entre RPG classique et jeu de tir, Dirge of Cerberus vient s’inscrire dans le regroupement de médias Compilation of Final Fantasy VII. Dans ce jeu sorti sur PS2 et qui se situe trois ans après le mythique Final Fantasy VII, vous incarnez le ténébreux Vincent Valentine, camarade de combat de Cloud dans le jeu originel. Alors qu’une nouvelle menace plane sur la planète, tout repose désormais sur vos épaules.
Dès 2002, les rumeurs évoquant la possibilité de voir sortir plusieurs jeux liés à l’univers de Final Fantasy VII, épisode PS1 de la célèbre franchise, fait des émules parmi les fans de Square Enix. En 2006 sort finalement Dirge of Cerberus parmi d’autres titres et films faisant hommage à l’univers de Cloud et ses amis. Au départ de ce projet, les réalisateurs Yoshinori Kitase et Takayoshi Nakazato avaient dans l’idée de faire découvrir au public japonais le principe du first-person shooter, genre assez rare au pays du Soleil-Levant.
Au final, Dirge of Cerberus est un savant mélange de jeu de tir et de RPG. L’histoire se déroule trois ans après la chute du météore et du combat qui avait opposé Cloud à Sephiroth. Des disparitions étranges commencent à inquiéter l’Organisation pour la régénération du monde menée par Reeve Tuesti. Des soldats répondant au nom de Deep Ground commencent à mener des attaques aux abords de Midgar. Vincent Valentine, invité à se rendre sur place par Reeve, va vite se retrouver mêlé à ce nouveau conflit.
Personnage optionnel dans Final Fantasy VII, le personnage de Vincent retrouve ici ses lettres de noblesse. Square Enix s’applique à nous révéler le passé du jeune homme à travers de splendides cinématiques. Grâce aux nombreux flashbacks qui jalonnent le jeu, le joueur découvre peu à peu comment le Turk à peine promu a été assigné comme garde du corps de la scientifique Lucrécia et embarqué bien malgré lui dans les expériences malsaines de la jeune femme et du docteur Hojo. Beaucoup de mystères sont levés sur les origines de Vincent : Pourquoi peut-il se changer en bête ? Que faisait-il dans le sous-sol du manoir Shinra ?
D’abord critiqué lors de sa sortie au Japon pour sa mauvaise maniabilité, le jeu a eu droit à pas mal de corrections pour sa sortie européenne : Vincent peut exécuter plus d’actions comme des doubles sauts, le champ de tir a été élargi et les armes customisables. Le tout reste agréable à jouer même si le grand point fort du jeu réside plus dans son côté RPG, dont Square Enix a tant l’habitude. La durée de vie est correcte et une série de petites missions à remplir vient étoffer le jeu.
Dirge of Cerberus met en scène une galerie de nouveaux personnages par le biais de l’organisation des Deep Soldiers. Mais surtout, les fans de FF VII apprécieront de retrouver, outre Vincent, la plupart des personnages de la saga. Le personnage de Yuffie notamment assiste beaucoup Vincent dans ses missions. Le jeu fait également la passerelle vers le jeu Crisis Core sorti sur PSP en 2007 en introduisant le mystérieux G du projet Genesis. Le chanteur japonais Gackt, qui a prêté ses traits au personnage, interprète d’ailleurs les deux morceaux phares du jeu, Redemption et Longing.
Avec Dirge of Cerberus, Square Enix lève le voile sur le passé d’un des personnages les plus mystérieux de Final Fantasy VII : Vincent Valentine. La combinaison d’un jeu de tir et de l’univers du célèbre RPG peut sembler surprenante aux premiers abords mais la magie de Square Enix opère toujours et c’est avec bonheur qu’on retrouve les personnages et les lieux mythiques du jeu. Si cet opus paraîtra sans doute assez imperméable aux joueurs n’ayant jamais joué au jeu originel, il reste une valeur sûre pour les amoureux de la saga.
Par Corentine Sys, le
Source: ffworld.com
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