Le gouvernement français a annoncé que d’ici deux à quatre ans, le gaspillage des produits non alimentaires serait interdit. Une excellente mesure qui vise à encourager les dons à des associations de charité et à renforcer les actions de la France en matière d’écologie.
D’ici 2023, il sera absolument interdit de jeter tout produit non alimentaire (vêtement, chaussure, produit hygiénique ou de beauté, électroménager, etc.), a annoncé ce mardi 4 juin le Premier ministre Edouard Philippe. Maintenant, au lieu de détruire les produits encore en bon état, les entreprises devront les donner à des associations de charité ou les recycler.
« Ces produits qui ont été fabriqués, qui ont été commercialisés, et qui n’ont pas trouvé preneur (…) se voient trop souvent totalement détruits, brûlés, mis en décharge, jamais valorisés. C’est un gaspillage qui choque l’entendement, (qui est) scandaleux », a déclaré le Premier ministre aux côtés de Brune Poirson, la ministre de la Transition écologique qui prépare le projet de loi. « Notre idée, ce n’est pas de contraindre ou d’imposer, mais d’accompagner les entreprises dans la gestion de leurs stocks, de leur production, du recyclage de leurs produits, (…) faire en sorte que nous passions à une étape nouvelle de notre fonctionnement économique », a continué Edouard Philippe.
Cette mesure vient compléter la loi anti-gaspillage alimentaire du 16 octobre 2016 et figurera dans le projet de loi anti-gaspillage présenté en juillet prochain au Conseil des ministres.
Les produits qui restent invendus représentent un total de 600 millions d’euros par an. Et les conséquences d’un tel gaspillage sont terribles tant sur le plan environnemental, qu’économique ou social.