Cet acarien du nom de Demodex Folliculorum adore parcourir les pores de votre visage pour y dévorer tout le sébum. Mais attention, car selon des chercheurs, la trop grande concentration de ces petites bêtes serait responsable d’une maladie chronique de la peau appelée couperose.
Le chercheur Kevin Kavanagh de l’Université nationale d’Irlande a découvert le responsable d’une maladie cutanée que l’on nomme rosacée ou couperose. Touchant 5 à 20 % de la population, elle se manifeste par des rougeurs et des sensations de picotement sur le visage, principalement au niveau du nez. Et le coupable n’est autre qu’un minuscule acarien du nom de Demodex Folliculorum, possédant huit pattes, qui vit sur les pores de votre peau.
Se nourrissant de votre sébum et des follicules pileux de vos sourcils et cils, ils s’installent sur votre peau dès votre naissance et leur nombre augmente petit à petit à mesure que l’on vieillit. On dénombre que seulement 25% des personnes ayant 20 ans possèdent ce genre de mites. C’est le cas pour 30% des personnes d’environ 50 ans tandis que 50 à 100% des personnes entre 80 et 100 ans en possèdent. Jusque-là, rien de très grave, sauf que ces acariens ne disposent pas d’anus. À leur mort, ils relâchent toutes leurs matières fécales dans vos pores et lorsqu’ils sont trop nombreux, cela peut provoquer des réactions immunitaires, des inflammations ou encore des lésions cutanées, dont la couperose, aussi connue sous le nom de rosacée.
Une personne atteinte de couperose abrite 10 fois plus de Demodex Folliculorum par centimètre carré de peau qu’une personne saine, qui n’en contiendrait qu’un ou deux. Le stress qui est à l’origine des poussées de couperose modifie le sébum et en fait ainsi une meilleure alimentation pour ces petits êtres. Une bactérie vit également à l’intérieur de ces acariens, le Bacille Oleronius, que l’on peut éliminer grâce à des antibiotiques contre la maladie. 80% des personnes atteintes de rosacée ont des cellules immunitaires qui réagissent à la bactérie Bacille Oleronius et c’est cela qui provoque les inflammations. Des études ont également prouvé que les hommes étaient plus susceptibles d’être infectés par ces acariens parce qu’ils possèdent plus de glandes sébacées, qui constituent donc la nourriture préférée de ces petites bêtes.
Heureusement, pas la peine de paniquer à la vue de ces petites bébêtes qui parcourent votre visage : c’est juste le stress qui dérègle votre production de sébum et nourrit les Demodex Fulliculorum. Certains à la rédac’ sont dégoûtés à l’idée d’avoir autant d’acariens sur le visage… Tandis que d’autres sont tout simplement fascinés. Imaginiez-vous un seul instant que les pores de votre peau pouvaient abriter autant de petits êtres vivants ?
Par Martin Rousseau, le
Source: Gurumed
Non je n’imaginais pas ????
Juste vu hier le reportage sur les bestioles qui nous parasitent piquent grattent et donc les acariens, et appris l’existence du démodex BEURK ???? Du coup surf sur le Net pour en savoir un peu plus …
Bien que je n’aie ni couperose ni rosacée ni points noirs, Je suis particulièrement dégoûtée de savoir que je suis parasitée Normalement par ses petites bêtes pas particulièrement sexy. Et qu’elles n’aient pas d’anus et qu’elles crèvent dans mes pores avec toutes leurs déjections : ????
ON RESPIRE : les chercheurs ne savent pas actuellement s’il s’agit de parasitage ou symbiose. Les 2 ?
Mais ça m’a fichu un coup au moral et rappelé que je ne suis qu’un modeste animal (bien qu’humaine), et que des millions de bactéries, sont chez moi comme chez elles (et je n’ose même pas penser aux virus et microbes), certaines utiles, mais d’autres, attendant que j’y passe pour me bouffer toute crue.
Bon, APLUKA domestiquer le démodex, genre comme font les fourmis avec les pucerons : on les invitent, ils nous font un nettoyage de pore en boulottant le sébum dans les précités. Et après couché panier, ils se cassent, dans le panier du chien justement.
Franchement pourquoi je n’ai pas regardé une émission scientifique. Sur les trous noirs par exemple. Ils sont obscurs, singuliers, mais surtout loin très loin, et ils ne m’empêchent pas de dormir, eux.