Début janvier, la NASA a annoncé avoir identifié une planète de la taille de la Terre dans une « zone habitable », grâce à son satellite TESS et l’œil aiguisé de plusieurs astronomes amateurs. Celle-ci se trouve à une centaine d’années-lumière de notre planète.
Une première pour le télescope spatial TESS
Ayant pour mission de « trouver des planètes de la taille de la Terre en orbite autour d’étoiles proches », le télescope spatial TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) de la NASA a récemment identifié une nouvelle planète de la taille de la Terre se trouvant à une distance suffisante de son étoile pour que de l’eau liquide y soit potentiellement présente. Nommée « TOI 700 d », celle-ci se révèle par ailleurs relativement proche notre planète : à une centaine d’années-lumière seulement selon le Jet Propulsion Laboratory de l’agence spatiale américaine.
Cette découverte n’aurait sans doute pas été possible sans l’œil aiguisé d’astronomes amateurs, qui ont rapporté une erreur de classification initiale ayant permis de comprendre la véritable nature du système, corroborée par des observations ultérieures réalisées à l’aide du télescope spatial Spitzer. TOI 700 d est la première planète découverte par TESS, qui scrute depuis 2018 une partie du ciel et enregistre les variations de luminosité des étoiles, engendrées par le passage de planètes devant ces astres, afin d’identifier de nouvelles planètes et de déduire leur taille et leur orbite.
Différentes configurations envisagées
D’une taille et d’une masse 60 % plus faibles que celles du Soleil, l’étoile TOI 700 possède également une température de surface inférieure de moitié. Bien que 3 planètes aient été détectées à proximité, une seule se trouve dans une zone considérée comme « habitable ». Possédant une taille supérieure de 20 % à celle de la Terre, TOI 700 d met très exactement 37 jours pour faire le tour de son étoile et reçoit environ 86 % de l’énergie fournie par le Soleil à la Terre. Afin de prédire sa température de surface et la composition de son atmosphère, les chercheurs ont généré différents modèles se basant sur la taille et le type de son étoile.
Selon l’une des simulations informatiques réalisées par les chercheurs, TOI 700 d pourrait abriter de vastes océans et posséderait une atmosphère dense et riche en dioxyde de carbone (similaire à celle de Mars lorsqu’elle était jeune, selon les scientifiques). Comme c’est le cas pour la Lune avec la Terre, l’une des faces de TOI 700 d ferait constamment face à son étoile (un phénomène connu sous le nom de « rotation synchrone ») et serait couverte de nuages. Un autre modèle estime quant à lui qu’il s’agirait d’une version de la Terre privée d’océans.
Les astronomes prévoient d’utiliser d’autres instruments pour observer cette planète, et ainsi obtenir des données supplémentaires qui permettraient de confirmer l’un de ces modèles.
Par Yann Contegat, le
Source: Le Monde
Étiquettes: terre, exoplanete, astronomie, planète
Catégories: Actualités, Espace
Heuu ! Les journalistes ne sont pas à une ânerie près ! : « Une configuration similaire à celle de Mars il y a des dizaines de milliards d’années ». Impossible ! Quand on sait que le système solaire n’a que 4,7 milliards d’années et donc que Mars ne pouvait pas exister plus tôt !!! .
Bien vu la correction !, maintenant , tant qu’on y est…. pourquoi avoir choisi Mars aussi lointaine comme modèle ? Puisque notre bonne vielle planète a Terre a connu exactement le même épisode il y a…. 3,2 milliards d’années ??