Situé au nord de l’Italie, le village de Curon avait été évacué et englouti par les eaux en 1950 pour permettre l’approvisionnement d’une centrale hydroélectrique. Habituellement, l’on aperçoit uniquement le clocher de l’église du village à la surface de l’eau. Mais depuis quelques semaines, le village refait surface progressivement en raison de la baisse du niveau du lac artificiel Resia.
Curon est un petit village situé en Italie comptant 160 maisons et 900 habitants. Plus de 500 hectares ont été recouverts par les eaux dans le cadre de ce projet de centrale hydroélectrique. Les travaux ont débuté en 1940, malgré l’opposition des habitants du village. À l’époque, le prêtre aurait même demandé une audience auprès du Pape pour stopper les travaux. Mais dix ans plus tard, le projet a finalement abouti et les habitants ont dû quitter leurs terres.
Aujourd’hui, l’ensemble du village est de nouveau visible en raison d’un drainage exceptionnel dans le cadre d’une opération d’entretien et de réparation du réservoir. Seulement, les eaux ont laissé quelques ruines comme des escaliers, des fondations de maisons en pierre et autres. Les habitants de la région ainsi que les touristes ont profité de cette occasion pour admirer le site, qui est devenu un vestige touristique au fil des années.
Le village a notamment inspiré quelques œuvres littéraires dont « Je reste ici » de Marco Balzano. En outre, Netflix a également sorti une série italienne intitulée « Curon » en 2020, qui parle de la disparition d’une mère de famille et d’une mystérieuse malédiction.