Nous avons tous entendu parler du croquemitaine, que cela soit par le biais de nos parents, qui utilisaient l’histoire pour assagir leurs enfants, ou par le biais des nombreuses versions du monstre dans l’industrie cinématographique. Il existe de nombreuses versions de l’histoire du croquemitaine partout dans le monde : aux États-Unis, au Royaume-Uni, ou encore au Japon. La légende du croquemitaine est donc universelle. C’est le monstre sous le lit, dans le placard, caché dans l’ombre. C’est le monstre qui cherche à terroriser, à enlever et à manger les enfants qui se conduisent mal.
Dans le monde entier, des millions d’enfants sont terrorisés chaque année à l’idée de l’existence du croquemitaine. Le croquemitaine est un monstre mythique dont l’impact peut être retracé dans le monde entier. Une des premières références à cette créature légendaire a été trouvée dans les années 1500, bien que l’on soupçonne que les légendes sur le croquemitaine existent depuis bien plus longtemps que cela. Les descriptions concernant les caractéristiques du croquemitaine varient d’un pays à l’autre, bien qu’il y ait quelques similitudes.
La majorité des croquemitaines sont une sorte d’esprit, ou une entité, qui terrorisent les enfants qui sont vilains et font beaucoup de bêtises. Le croquemitaine pouvait se fâcher pour toutes sortes de raisons, allant de la colère envers les enfants qui laissent les choses sales partout, à la colère provoquer par un enfant qui ne se brosse pas correctement les dents. On dit que beaucoup de croquemitaines ont de longs ongles ou des griffes qu’ils utilisent pour gratter les vitres des chambres des enfants au milieu de la nuit. Ils ont habituellement des yeux rouges, et sont vêtus de noir.
D’où vient la légende du croquemitaine ?
Dans son appellation anglaise, le croquemitaine est appelé « Bogeyman ». Le mot vient d’un terme anglais ancien, « bogge » qui signifie gobelin. Une autre origine dit que cela vient du mot « bugbear » qui était autrefois utilisé pour décrire un être à la fois gobelin, épouvantail et ours. Ce monstre chassait et mangeait de jeunes enfants. Presque toutes les cultures semblent avoir leur propre version de la créature avec de nombreuses variantes d’orthographe et d’appellation.
Pendant des siècles, les parents ont utilisé des figures bienveillantes et malveillantes pour contrôler le comportement de leurs enfants. D’une part, il y a l’heureux mythe du Père Noël qui est utilisé pour convaincre les enfants d’être gentils. Si vous êtes gentil, le Père Noël vous apportera tous les cadeaux que vous voulez. C’est du renforcement positif. Si vous êtes méchant, vous aurez un morceau de charbon dans votre chaussette de Noël. D’autre part, le mythe du croquemitaine est destiné à effrayer les enfants par renforcement négatif.
IL EXISTE UNE VERSION DU CROQUEMITAINE RELATIVE À LA CARIE DENTAIRE
Dans de nombreuses cultures, il est communément admis que le croquemitaine incarnera les peurs de la personne ciblée, à l’image des Epouvantards dans Harry Potter. Si vous avez peur des araignées, le croquemitaine apparaître comme une araignée géante. Si vous avez peur d’une personne spécifique dans votre vie, il pourrait apparaître avec les traits de cette personne. Le croquemitaine cible uniquement les enfants qui se conduisent mal et les adultes qui sont connectés à leur enfant intérieur.
En ce qui concerne les adultes, on dit que le monstre ne cible que les adultes qui ont eu des problèmes avec lui quand ils étaient enfants. Se défendre contre le croquemitaine semble cependant assez facile. L’une des manières les plus simples consiste à se cacher sous les couvertures. Une autre façon consiste à allumer les lumières. Une manière plus spécifique consiste à réciter le verset suivant : « Je n’ai pas peur de la chose dans mon placard ni du monstre sous mon lit. Non, je n’ai pas peur du croquemitaine, car je sais qu’il est dans ma tête. »
Le croquemitaine à travers le monde
Dans les pays hispanophones, l’équivalent du croquemitaine est El Coco. En Espagne, par exemple, les parents chantent des berceuses ou des comptines aux enfants pour les avertir que s’ils ne dorment pas, El Coco viendra les chercher. La comptine trouve ses origines au XVIIe siècle et a évolué au fil des ans, mais conserve toujours son sens originel. En Amérique latine, El Coco est aussi utilisé pour effrayer les enfants, bien que le folklore soit généralement très différent, puisqu’il est mélangé avec des croyances autochtones et des influences des États-Unis.
Au Japon, Le Namahage est un démon japonais qui s’attaque aux enfants désobéissants, paresseux ou enclins à pleurer. Le Namahage est connu pour voler les récoltes et les enfants désobéissants pendant le Nouvel An. Ils sont connus pour errer dans les rues de la ville pendant la nuit et crier : « Y a-t-il des bébés qui pleurent ? » Aux Caraïbes, il y a Jumbie, un esprit humain diabolique qui hante le folklore caribéen. Bien que semblables aux fantômes, les Jumbie sont des esprits malveillants qui s’attaquent principalement aux enfants.