« Je suis à l’heure » est un court-métrage choc réalisé par Fabien Motte et Isabelle Quintard. Les deux cinéastes en herbe interpellent sur la lâcheté et l’indifférence face à des scènes de violence en plein jour. DGS partage avec vous ce film qui nous fera tous réfléchir à propos de l’inaction collective.
Jamais un court-métrage en lice pour le Nikon Film Festival n’avait fait autant de bruit. Selon Nikon France, le court-métrage met en scène « des phénomènes réels de société qui ne sont pas acceptables, surtout par rapport aux conditions de la femme ». Réalisé par Isabelle Quintard et Fabien Motte, ce film présente Monsieur Tout-le-Monde se rendant à un entretien d’embauche. Après être monté dans le RER, il se retrouve confronté à une situation de viol. Pas d’images mais que des sons, on entend la colère de la victime laisser place à une véritable terreur avant de se faire bâillonner et violer. Les passagers de la rame s’échangent des regards lâches et se cachent derrière des journaux ou des écouteurs, et à la fin du trajet, le héros pas si héroïque sort pour se rendre à son entretien et appelle sa copine pour la rassurer. « Je suis à l’heure », dit-il.
Attention : Même si ce court-métrage ne présente pas d’images choc, la violence des dialogues peut choquer certains téléspectateurs non avertis.
Ce court-métrage est vraiment poignant et pointe du doigt des vérités qui dérangent dans notre société. Bravo à Fabien et Isabelle pour avoir su retranscrire ce qui pousse les gens à la lâcheté ou l’indifférence. A la rédaction, ce sujet a vraiment déclenché une prise de conscience chez certains et si nous devions être confrontés à une situation de ce genre à l’avenir, nous espérons trouver le courage de réagir et de répondre à la détresse d’autrui. Quant à vous, qu’avez-vous pensé de ce court-métrage ?
Par Nassim Rahmani, le
Source: Festival Nikon