Le coronavirus connait un rebond spectaculaire aux États-Unis. En effet, le pays dénombre plus de 53 000 nouveaux cas en 24 heures. De nouvelles mesures de distanciation sont mises en oeuvre dans certains États. Toutefois, le président Donald Trump semble faire la sourde oreille aux recommandations, et avait promis une fête nationale mémorable au mont Rushmore, sans distanciation sociale.
Plus de 53 000 nouveaux cas en 24 heures le 3 juillet
Le 3 juillet, les cas de contamination aux États-Unis s’élevaient à 53 069. On dénombrait donc plus de 2,7 millions de cas en tout, selon l’université Johns Hopkins. À ce stade, il est impossible de dire quelle sera l’évolution de l’épidémie. Des foyers de contamination particulièrement élevés sont apparus notamment à Houston et Phoenix.
En Floride, plus de 100 000 nouveaux cas ont été détectés. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la semaine écoulée a été la pire depuis l’apparition du virus en Chine en décembre 2019. Plusieurs États ont décidé de fermer de nouveau leur économie, par exemple en Californie où les bars et les restaurants ont été refermés. Mercredi, le gouverneur de l’État le plus peuplé du pays a annoncé que les cinémas, bars et restaurants seraient fermés pour « au moins 3 semaines ». En Californie, les cas de contamination ont augmenté de plus de 6 000 par jour et, même si le nombre de décès reste stable, c’est tout de même 3 fois plus qu’en mai.
Le port du masque est devenu un signe d’opposition à Trump
Malgré ces chiffres alarmants, le président Trump semble refuser de prendre pleinement la mesure du danger. À la veille du week-end de la fête nationale du 4 juillet, le président se rend au mont Rushmore, dans le Dakota du Sud, où sont sculptés dans la roche les visages des présidents Washington, Jefferson, Roosevelt et Lincoln. Environ 7 500 personnes étaient attendues pour le week-end de fête nationale. « Cela va être une soirée extraordinaire, avec des feux d’artifice comme peu de gens en ont vu« , prévenait Donald Trump la semaine précédente. « Cela va être magnifique !«
Le port du masque est très vite devenu un enjeu partisan aux États-Unis. Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses, prévoit que le pays pourrait atteindre les 100 000 contaminations par jour, si rien n’est fait. Porter un masque ou non est presque devenu un signe de ralliement à Trump. Ainsi, ses partisans ne le portent presque jamais, tandis que ses opposants l’utilisent. La liberté individuelle est souvent évoquée comme raison de refuser le port du masque. Ainsi, un vigile qui tentait de faire porter un masque à une personne avant d’entrer dans un magasin a été abattu. Mike Pence, le vice-président, a déjà annoncé qu’il ne voyait pas l’utilité d’imposer le port du masque au niveau fédéral. Le gouverneur du Texas, quant à lui, pourtant partisan de Donald Trump, a imposé le port du masque dans son État.
Le déconfinement trop rapide aux États-Unis est souvent invoqué comme raison de cette explosion de cas dans le pays. De plus, le confinement ayant été peu respecté, du fait que beaucoup d’Américains considéraient qu’il s’agissait d’une atteinte aux libertés, la contamination n’a jamais vraiment connu de répit.
Par Marine Guichard, le
Source: Sciences et avenir
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Catégories: Actualités, Santé
La pandémie est en phase « bas bruit » ….. c’est-à-dire beaucoup de contaminations et peu de cas graves (faible mortalité) = la population s’immunise petit à petit sans gros risques !
Le « retour du bâton » risque de se produire à l’automne-hiver 2020/2021 avec une reprise saisonnière de la pandémie combinée à l’absence de vaccin efficace et cela sur une population très faiblement immunisée !
Dans ce cas … l’hyper protection de la population durant la première phase (printemps 2020 suivi de l’été) pourrait se révéler catastrophique lorsque la « bise sera revenue » !
Rira bien, qui rira le dernier !