« Je ne sais pas. » Voici une phrase à proscrire dans le monde du travail. Il s’agit en effet d’une solution de facilité, et elle est loin de donner une bonne impression de vous. Pourtant, il existe des solutions pour éviter d’employer cette formule. DGS vous propose trois formulations alternatives qui vous permettront de ne jamais être pris de court.
Avoir un poste à responsabilité peut être particulièrement gratifiant, mais mieux vaut avoir la prestance de circonstance. En effet, vous pensez sans doute qu’il vaut mieux donner immédiatement une réponse lorsque quelqu’un arrive dans votre bureau pour vous poser une question. Cependant ce genre d’attitude vous amènera quasi immanquablement à répondre par un « je ne sais pas » du plus mauvais effet. Vous pensez peut-être que ce genre de réponse mettra un point final au problème, mais votre interlocuteur n’aura pas sa réponse et surtout pensera que vous balayez le sujet du revers de la manche. Voici trois conseils pour éviter de tomber dans ce piège.
1. « Je ne suis pas sûr d’avoir la réponse en tête. Je vais regarder de mon côté et vous le dire rapidement. »
Ne vous laissez pas prendre au dépourvu via Shutterstock
En général, lorsque l’on est amené à répondre « je ne sais pas », c’est lorsque l’on se retrouve confronté à une situation nouvelle et inhabituelle (un changement de logiciel par exemple). Il doit donc être possible, en recherchant dans ses souvenirs, de trouver les manières de faire que l’on utilisait auparavant pour éventuellement les réappliquer dans la nouvelle situation. À défaut d’avoir la solution parfaitement adaptée, réfléchir à la manière dont on gérait une situation comparable et expliquer comment cela se faisait peut constituer une bonne réponse de rechange. Ce qui ne vous dispense pas bien sûr de rechercher la véritable solution après coup. Vous serez ainsi plus respecté par votre équipe si vous montrez que non seulement vous êtes capable de trouver une solution provisoire, mais aussi que vous cherchez activement la véritable réponse par la suite.
2. « Si nous en discutons tous ensemble nous trouverons sans doute une solution. »
Un brainstorming est souvent une bonne alternative via Shutterstock
Chercher une solution seul en soi, ce n’est pas mauvais, mais à au moins deux l’émulation peut déjà permettre de la trouver plus rapidement et plus efficacement, le tout avec plus d’inspiration. Se livrer à un petit brainstorming peut s’avérer être une excellente solution pour réfléchir à une méthode à appliquer, et ce même si vos collègues sont théoriquement moins bien placés que vous pour trouver ladite méthode – d’autant plus que leur point de vue « extérieur » peut constituer un réel avantage. Cela peut même vous permettre au final de trouver plusieurs solutions potentielles, ce qui n’est pas négligeable, en plus de favoriser le développement d’une véritable synergie de groupe.
3. « Je connais un expert qualifié qui pourrait nous donner la réponse exacte. »
Ne négligez pas l’expertise que vos supérieurs peuvent vous apporter via Shutterstock
Des trois conseils que nous vous donnons, celui-ci est sans doute le plus délicat à placer. Pourquoi ? Car il revient à dire que, vous, le spécialiste auquel on vient naturellement poser sa question, vous ne savez pas tout du sujet qui vous vaut votre réputation. Cependant, cette réponse a au moins le mérite de détourner un minimum l’attention de votre petite ignorance, et de montrer que vous pensez qu’il existe une solution. Vos supérieurs sont d’ailleurs une ressource absolument indispensable en matière de connaissances sur votre travail, pas seulement au moment de petites crises, et vous ne devez pas négliger le savoir-faire qu’ils peuvent apporter au quotidien. Dans tous les cas, souvenez-vous bien que, évidemment, personne ne s’attend à ce que vous sachiez tout sur tout, même lorsque cela concerne votre domaine de prédilection, et qu’avoir des ressources externes à proposer ne pourra qu’augmenter la confiance que l’on place en vous.
Ces trois conseils vont vous sortir d’impasses inconfortables tout en vous permettant de ne pas trop vous mettre la pression si vous ne savez pas quoi répondre. D’ailleurs à la rédaction, on commence à appliquer ces conseils. Quelles solutions utilisez-vous quand vous ne savez pas quoi répondre ?
Par Romain Berthommier, le
Source: The Muse