
À l’heure du « tout digital », les CD peuvent sembler obsolètes, mais pendant des décennies, ils ont constitué un support incontournable pour la musique, et toutes sortes de données.
Une technologie en avance sur son temps
Fruit de la collaboration de Sony et Philips, la technologie numérique « Compact Disk » a été commercialisée au début des années 1980, remplaçant progressivement les supports analogiques (vinyles et cassettes audio).
Remarquablement sophistiquée pour l’époque, celle-ci implique un lecteur optique dans lequel est glissée la fameuse galette, dont la face inférieure comporte une série de minuscules cavités (quelques micromètres de long au maximum) et de zones planes.
Lorsque le fin faisceau laser du lecteur balaie le disque en rotation, les variations de la lumière réfléchie, liées aux irrégularités de sa surface argentée, sont enregistrées par un capteur et converties en signaux électriques, interprétés comme des 0 et 1 (les fameux bits, ou unités de base de l’information en codage binaire).
Apparus durant la seconde moitié des années 1990, les DVD (« Digital Versatile Disc ») fonctionnent sur un principe similaire, avec des creux encore plus petits permettant de stocker une plus grande quantité de données, les rendant plus adaptés à la vidéo.

Le cas des CD-RW ou disques réinscriptibles
Incontournable à la fin des années 1990 et au début des années 2000, le CD-RW (Compact Disc-ReWritable) permet, comme son nom l’indique, de stocker à plusieurs reprises des données.
Sa face réinscriptible comprend une fine pellicule d’un colorant organique photosensible, recouvrant sa couche réfléchissante dorée. Lorsque le puissant faisceau laser d’un lecteur/graveur atteint la première, la chaleur dégagée va créer d’infimes déformations, permettant d’encoder des informations au format binaire.
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