Depuis quelques mois, les vidéos de combats de chiens se multiplient sur Facebook. Près de 2 000 ont été répertoriées sur Facebook alors qu’il y est interdit de promouvoir ou montrer des combats organisés entre des animaux. Une association américaine tire la sonnette d’alarme et se bat pour retirer ces contenus violents.
EMPÊCHER LA PROMOTION DE LA CRUAUTÉ ANIMALE
Nina Jackel, présidente de l’association américaine Lady Freethinker, se bat depuis plusieurs mois contre un fléau qui a envahi Facebook. A sa grande surprise, les vidéos présentant des combats de chiens se sont multipliées sur le réseau social. Faisant la promotion d’une forme de cruauté animale, ces contenus font l’objet d’une pétition lancée par Lady Freethinker.
Elle vise à rechercher plus activement et surtout à supprimer toute publication présentant des combats de chiens. En effet, jusque récemment, Facebook n’était pas au courant de cette profusion de contenus violents. Face à ce fléau, l’association a mené l’enquête.
« Comme notre rapport le montre, Facebook ne protège pas les animaux innocents contre les abus et la mort. En n’appliquant pas ses propres politiques contre la cruauté envers les animaux, Facebook est complice de perpétuer des actes criminels contre les chiens. »
SIGN & SHARE: LFT Investigation Exposes Deadly Dogfighting on Facebook – Sign the Petition to Stop the Cruelty: https://t.co/L6XaIBDtZa #Facebook #DefeatDogFighting #animalwelfare
— Lady Freethinker (@LadyFreethinker) 27 mai 2019
DES CENTAINES DE PAGES ET CONTENUS RECENSÉS
Lady Freethinker a observé la recrudescence de ces vidéos violentes mais aussi des pages dédiées à ce sujet. Entre octobre 2018 et février 2019, l’association a recensé 2 000 publications et 150 pages (groupes, profils…) liées aux combats de chiens. Cela représenterait au total 160 563 membres de Facebook impliqués dans la promotion de cette forme de cruauté animale.
Dans un rapport, l’association a également pointé du doigt Facebook en mettant en lumière des messages ne respectant pas le règlement du réseau social. Ceux-ci ont été mis au jour en utilisant simplement des mots-clés liés à ces pratiques. Sur les 26 messages découverts, seuls 6 ont été supprimés par Facebook.
UN DÉLIT PUNI DANS DE NOMBREUX PAYS
Dans son règlement, Facebook précise bien que les utilisateurs ne doivent pas publier des « images illustrant des actes de violence à l’égard de personnes ou d’animaux réels ». Malgré cela, la suppression de ces contenus non-appropriés reste encore très limitée. Néanmoins, le réseau social a récemment salué le travail de l’association Lady Freethinker.
L’un des porte-paroles de Facebook a contacté cette dernière « afin que nous puissions obtenir les informations dont nous avons besoin pour enquêter ». S’ils sont partagés sur les réseaux sociaux, les combats de chiens sont pourtant illégaux dans de nombreux pays. En France, la peine encourue pour ce délit est de 30 000 euros d’amende et 2 ans de prison.
« Facebook is failing to protect innocent animals from abuse and possible death » says LFT Founder Nina Jackel. Read about the undercover investigation we conducted on dogfighting on Facebook, via @guardian. https://t.co/IMizXkaYQ8 #DefeatDogFighting #LadyFreethinker pic.twitter.com/vktblf1XYX
— Lady Freethinker (@LadyFreethinker) 26 mai 2019
Par Justine Manchuelle, le
Source: Slate
Étiquettes: facebook, chiens, combats
Catégories: Actualités, Société
Ces gens sont ignobles! De grands malades menraux!!!!