On peut trouver une quantité infinie d’informations sur Internet. On peut même y faire de nouvelles découvertes. Cela a notamment été le cas pour des scientifiques qui ont découvert une ancienne cité maya en parcourant les méandres de la toile.
On peut tout trouver sur Internet, qu’il s’agisse des dernières chaussures à la mode, des objets de collection ou des informations sur des quartiers inconnus aux confins du monde. En fait, les informations disponibles sur Internet sont si vastes qu’elles ont permis à Luke Auld-Thomas, un doctorant de l’université Tulane, aux États-Unis, de découvrir une ancienne cité maya que l’on n’avait jamais repérée auparavant. Cette découverte a notamment été possible grâce à LiDAR (un acronyme anglais pour « détection et télémétrie par la lumière »). Cette technologie de télédétection laser a permis aux scientifiques d’identifier et de cartographier des structures enfouies sous la végétation.
En ce qui concerne l’ancienne cité maya nouvellement découverte, elle est située dans l’État de Campeche, au sud-est du Mexique. La cité est notamment composée de temples pyramidaux, de bâtiments fermés et d’un réservoir. Il est intéressant de savoir que la découverte de cette ancienne cité a été accidentelle. À l’origine, Luke Auld-Thomas voulait juste savoir si la technologie LiDAR pouvait effectivement aider à en savoir plus sur la civilisation maya. Pour ce faire, il a effectué des recherches sur Google afin de trouver des données de relevés LiDAR au Mexique.
« J’étais sur la page 16 d’une recherche Google et j’ai trouvé un relevé laser réalisé par une organisation mexicaine de surveillance environnementale », a expliqué Auld-Thomas. En analysant ce relevé, il a découvert un immense ensemble de structures inconnu. En approfondissant ses recherches sur cette découverte, il a été confirmé qu’il s’agissait effectivement d’une ancienne cité maya qui aurait pu abriter 30 à 50 000 personnes à son apogée, entre 750 et 850 après J.-C. Le scientifique a détaillé sa découverte dans une nouvelle étude publiée dans la revue Antiquity. Par ailleurs, des archéologues découvrent une nouvelle cité perdue dans la forêt amazonienne.