7. « Aucune activité ne peut être menée à bien par un individu préoccupé… Vivre est l’activité la moins importante de l’homme préoccupé, et pourtant il n’y a rien de plus difficile à apprendre. »
Sénèque insiste sur le fait que vivre pleinement nécessite une attention constante et évite la superficialité. Quand l’individu est préoccupé, ces préoccupations peuvent facilement devenir des distractions qui minent la concentration et l’efficacité. Ce paradoxe souligne comment, dans un état d’anxiété ou de préoccupation, même l’activité fondamentale de vivre peut être négligée ou sous-estimée.
Alors que vivre devrait être l’activité la plus naturelle et instinctive, c’est souvent l’une des plus difficiles à maîtriser, surtout lorsque l’esprit est encombré de préoccupations. Sénèque souligne le défi inhérent à l’acte de vivre pleinement lorsque l’on est entravé par des soucis et des distractions, et invite à une réévaluation de nos priorités et à une pratique plus consciente de la vie.