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La Chine dévoile le premier réacteur au thorium au monde

Le thorium pourrait remplacer l'uranium et placer le pays comme leader mondial du nucléaire propre

centrale
Image d’illustration ― VanderWolf Images / Shutterstock.com

L’énergie nucléaire figurera indéniablement dans le paysage énergétique futur de la planète, et les grandes puissances mondiales en ont parfaitement conscience. Pour se préparer à ce futur, la Chine a énormément investi dans le nucléaire et cela commence à porter ses fruits. Le pays vient notamment de dévoiler le premier réacteur nucléaire au thorium au monde.

Des scientifiques chinois ont réalisé une avancée majeure dans le domaine des énergies propres en rechargeant du combustible neuf dans un réacteur à sels fondus au thorium en fonctionnement. Autrement dit, ils ont réussi à maintenir en activité un réacteur nucléaire tout en remplaçant son combustible radioactif. Le fait qu’il fonctionne au thorium est tout aussi important, dans la mesure où ce métal argenté offre la possibilité de produire une énergie nucléaire plus sûre, plus propre et plus abondante, avec beaucoup moins de déchets et aucun potentiel de fabrication d’armes nucléaires.

En ce qui concerne les détails techniques, le réacteur expérimental de 2 mégawatts utilise des sels fondus comme caloporteur et vecteur de combustible, le thorium étant la source de combustible. De fait, ce réacteur nucléaire au thorium fonctionne très différemment des réacteurs nucléaires traditionnels alimentés à l’uranium. Au lieu d’utiliser des barres d’uranium solide qui doivent être immergées dans de l’eau sous pression, cette conception dissout le combustible au thorium en sels fondus, ce qui permet de transporter le combustible et refroidir le système avec un combustible déjà en fusion.

Grâce à cela, si une fuite se produit, le combustible liquide refroidirait et se solidifierait tout simplement, comme de la lave se transformant en roche. Il n’y a donc pas de risque d’explosion et de catastrophe nucléaire. Donc, bien évidemment – du moins sur le plan théorique – ce type de système est plus sûr et plus stable. Il peut même fonctionner à pression atmosphérique. Très certainement, cette réalisation marque une étape importante dans la course au nucléaire, surtout dans la mesure où les scientifiques chinois se seraient inspirés de documents américains déclassifiés pour développer cette technologie.

Par ailleurs, la Chine organise des combats aériens dans l’espace, selon la Force spatiale américaine.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: Futurism

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  • Cette technologie a été mise au point dans les années 60, l’objectif était d’avoir un réacteur à sécurité passive. Ce travail a impressionné JFK mais de retour a Washington les militaires l’on convaincu que les réacteurs militaires à uranium (pour produire le plutonium) un peu bricolé peuvent servir pour les civils.
    On ne se souciait pas des dechets., il n’y avait que les scientifiques pour ça.
    Le modèle chinois est quasi identique à celui d’Oak Ridge. Les américains ont confié aux chinois les archives.
    Le cycle complet donne des déchet a 300 ans y compris en incinérant les déchets à longue vie des réacteurs à uranium-plutonium et y compris l’U238 dont on ne sait quoi faire du stock.
    10’000 ans devant nous sans forer…
    Et ensuite, les ressources seront encore conséquente…