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Le saviez-vous ? On peut connaître la température en écoutant le chant des grillons

Cette méthode s'appelle la loi de Dolbear

— Peter Yeeles / Shutterstock.com

De nombreuses personnes disent qu’il est possible de suivre l’évolution d’un orage en comptant les secondes entre un coup de foudre et le bruit du tonnerre. Il existe dans la nature d’autres méthodes du genre pour analyser le monde qui nous entoure. Par exemple, il est également possible de connaître la température extérieure en écoutant attentivement les chants des grillons et en procédant à quelques calculs.

Si vous deviez demander à quelqu’un de donner la valeur exacte de la température à l’extérieur, cette personne vous donnerait sans doute la réponse en se référant à un thermomètre ou aux données météorologiques sur son appareil mobile. Il existe pourtant un moyen beaucoup plus original de connaître la température extérieure : compter le nombre de stridulations d’un grillon à proximité. Notons qu’une stridulation est le mécanisme principal de communication acoustique des insectes en émettant généralement un signal sonore. Cette méthode distinctive d’évaluation de la température s’appelle la loi de Dolbear.

Bien évidemment, pour arriver à connaître la température grâce aux chants des grillons, il n’est pas suffisant de tout simplement écouter ces stridulations. En fait, la loi de Dolbear stipule que la vitesse à laquelle les grillons pépient est proportionnelle à la température de l’air. Il y a une formule qui accompagne cette loi, à savoir T= 50+[(N-40)/4], T équivalant à la valeur de la température et N au nombre de stridulations par minute. Autrement dit, il faut procéder à un calcul mathématique pour évaluer la température en écoutant les chants des grillons. Notons que le résultat obtenu par ce calcul est une valeur exprimée en degrés Fahrenheit.  

Notons que cette loi a été formulée par le professeur Amos Dolbear, un physicien et un inventeur américain. Il a publié la première équation permettant d’utiliser les chants des grillons pour calculer la température en 1897, dans le cadre d’une étude dont les résultats avaient été publiés dans la revue The American Naturalist.

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