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6 célébrations incroyables qui vous donneront envie de voyager aux quatre coins du monde

Découvrez ces fêtes, festivals, célébrations ancestrales ou rites traditionnels

Tout autour de la Terre se déroulent fêtes, festivals, célébrations ancestrales, rites traditionnels… Ils ont tous pour objet la célébration d’un pan de la vie : la naissance, la mort, l’accouchement, l’eau, l’air, le feu, le retour des récoltes, le passage à l’âge adulte, la souffrance, dieu, le sexe, la nudité… Voici quelques-uns des plus célèbres ou emblématiques lieux où ils se déroulent.

Il est très difficile de leur donner un nom générique car ils se manifestent sous des formes bien différentes. On les reconnaît pourtant à leurs traits communs : ce sont systématiquement des rassemblements humains. Ils sont tous apparentés à une épreuve, dans tous les sens du terme : une compétition mais aussi un moment compliqué à vivre ou de libération des carcans sociétaux.

 

LA TOMATINA

Iakov Filimonov / Shutterstock.com

La Tomatina est une fête célébrée le dernier mercredi du mois d’août de chaque année, à Buñol, province de Valence en Espagne. Des milliers de participants viennent de chaque coin de la planète pour cette festivité de la bataille des tomates. La bataille est le point culminant d’un festival d’une semaine célébrant le saint patron (Saint Lluis Bertran) du village.

En 2015, entre 150 et 170 tonnes de tomates, selon les sources, ont été déversées dans les rues de la ville. Les tomates sont produites à Xilxes, La Llosa, Moncofa et Almenara, et sont stockées dans une chambre pendant 48 heures avant la fête de manière à atteindre un niveau de maturité suffisant pour ne pas être trop dures et contondantes.

 

HADAKA MATSURI


Mstyslav Chernov / Unframe / Creative Commons

Hadaka Matsuri (裸祭り?, « Fête de l’homme nu » ou « festival de la boue ») est un festival japonais, dans lequel les participants portent peu de vêtement. Chaque année, le festival de l’homme nu se déroule dans une douzaine de lieux à travers la Japon, habituellement en été et parfois en hiver, et ce, depuis 300 ans.

 

LA HOLI


Narender9 / Creative Commons

Le festival des couleurs, qui se déroule dans plusieurs villes et s’est largement internationalisé, est indien. La Holi trouve son origine dans la Vasantotsava, à la fois un sacre du printemps et une célébration de la fertilité. Elle est fêtée dans toute l’Inde durant deux jours au cours de la pleine lune du mois de Phalguna qui se situe en février ou mars.

La Holi est dédiée à Krishna dans le nord de l’Inde et à Kâma dans le sud. C’est l’une des célébrations les plus anciennes en Inde qui existaient déjà dans l’antiquité. Les pigments qu’ils se jettent ont une signification bien précise : le vert pour l’harmonie, l’orange pour l’optimisme, le bleu pour la vitalité et le rouge pour la joie et l’amour.

 

LE CARNAVAL DE DUNKERQUE 


Pichasso / Creative Commons

Les origines du carnaval dunkerquois remontent au début du XVIIe siècle. Les armateurs offraient aux marins-pêcheurs, avant de partir pour 6 mois de pêche au hareng en Islande, un repas et une fête (la « Foye »), ainsi que la moitié de leur solde. Beaucoup d’entre eux ne revenaient pas toucher l’autre moitié (perdus en mer, naufrage…) laissant femmes et enfants sans rien au Courghain.

De la Foye naîtra la « Visschersbende » (bande des pêcheurs en flamand). Elle se déroulait à l’origine entre le lundi gras et le mercredi des Cendres marquant le début du Carême, ce qu’on appelle  aujourd’hui les 3 Joyeuses.

 

TINKU


Juan Pablo Gallo / Flickr / Creative Commons

En Bolivie, chaque année à la même date, les gens se battent entre eux, de manière officielle, afin d’aider les futures récoltes. Le tinku est une bataille rituelle (lutte similaire au judo et à la boxe), qui se déroule annuellement dans plusieurs villages des hauts plateaux de Bolivie.

Plus on recense de morts, plus les tinkus sont jugés réussis, parce que le sang des combattants est considéré comme une offrande pour la Pachamama, la terre-mère qui réclame aux hommes d’être nourrie de leur sang. Elle leur accordera en retour de bonnes récoltes, la fécondité des épouses et l’abondance des troupeaux de lamas.

Les femmes célibataires profitent de cette fête pour trouver un mari ; le terme tinku signifie « lutte » et « bagarre », mais aussi « rencontre amoureuse ». La période du tinku est également marquée par la célébration de nombreux mariages.

En principe interdits par les autorités, les tinku obéissent à des règles précises : les adversaires se mesurent à force égale, individu contre individu, mais tous les coups sont permis et l’acharnement rituel est tel que, parfois, la mort s’ensuit. Si quelqu’un meurt, il n’y a aucune lamentation : son trépas est un honneur qui rejaillira sur sa famille puisqu’il a donné son sang pour la Pachamama. Avant et même au cours de la bataille, les protagonistes ingurgitent d’énormes quantités de chicha, alcool de maïs fermenté, qui surchauffe les esprits.

 

LE GOL 

Laszlo Mates / Shutterstock.com

Chaque année au Vanuatu, lors de la saison des ignames, certains jeunes hommes s’élancent du haut de la tour, une simple liane attachée aux chevilles. Une fois le saut effectué, ils entrent ainsi dans l’âge adulte. La longueur de la liane est à peine plus courte que la hauteur de la tour, de sorte que le plongeur frôle le sol. Généralement, le sauteur plonge légèrement en avant, et suivant comment celui-ci s’y prend, peut toucher directement le sol ou seulement après le rebond et le rapprochement vers la tour. Lorsque la liane se rompt, l’accident peut être mortel.

Tous ces évènements peuvent nous paraître étranges, venus d’un autre âge. Pourtant, ils mettent surtout en perspective notre humanité, nos différences, mais aussi et surtout nos similitudes. Nous passons tous par quelques-unes de ces étapes et avons senti le besoin de se rapprocher de nos frères humains.

Par Nicolas Dehorter, le

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