Vous le savez, nous sommes friands de jeux vidéo indépendants offrant une expérience nouvelle au joueur. C’est le cas de Castle Crashers qui, en 2008, a su séduire un grand nombre de joueurs avec un récit médiéval complètement déjanté. SooGeek s’est penché sur ce jeu surprenant.
A la fin des années 2010, les gamers découvrent un jeu d’apparence simpliste créé par le studio de développement indépendant The Behemoth. Basé à San Diego, le studio dont le slogan est simplement « We Make Games » (Nous faisons des jeux) livre un jeu prenant place dans une époque médiévale et dans lequel le jouer doit prendre les armes pour sauver le royaume. Rien d’étonnant en soi : les filles du roi ont été kidnappées par des malfrats et c’est au joueur de les retrouver. Si la surprise ne se crée par au niveau de la trame, elle trouvera le joueur dès le premier coup d’œil jeté aux graphismes.
Dans un monde coloré et adorable créé pour ce beat them all endiablé, des éléments surprenants se glissent à l’écran à mesure que le joueur évolue. Si les personnages sont proches du kawaii, d’autres éléments plus douteux se sont glissés sur leur chemin : cadavres et excréments apportent un peu d’humour gras à ce monde féerique et pique la curiosité des gamers dès les premiers niveaux. C’est aussi l’aspect chaotique qui séduit : les combats s’étendent sur tout l’écran et les attaques partent dans tous les sens apportant un certain désordre aux affrontements. Les scènes comprennent tellement de personnages qu’il en devient difficile de repérer son personnage, et là où certains y trouveront un point faible au jeu, d’autres y verront une nouvelle difficulté donnant plus d’intérêt au gameplay.
De plus, sous ses aspects enfantins, le jeu n’a rien à envier aux grands noms du genre puisque le gameplay, un brin bourrin, défoulera le plus violent des joueurs : des légions d’adversaires viendront à sa rencontre et les boss seront terrassés à l’aide des coups puissants des personnages. Dès le début du jeu, il nous est demandé de sélectionner un héros parmi 4 protagonistes ayant chacun des coups spéciaux et des attaques magiques. A ce gameplay typique du beat them all, s’ajoutent quelques éléments du RPG et notamment la possibilité de faire évoluer son héros en développant ses capacités en force, défense, magie et agilité.
Pour faire face aux nombreux ennemis, le joueur pourra s’approprier un bon nombre d’armes trouvées sur son chemin, que ce soit en les récupérant sur la dépouille d’un adversaire ou en les achetant, tout simplement. Une fois encore, le jeu de rôle prend le dessus car en fonction des objets récoltés, certaines caractéristiques du héros sont boostées, ce qui pousse le joueur à calculer à l’avance ses plans pour le reste des niveaux.
Autre point fort du jeu, son mode multijoueur qui permet de partager l’expérience. Dans le bazar que sont les scènes de combat, l’ajout de 3 autres gamers à la quête complique la donne mais promet de sacrées parties de jeu. Un mode arène permet aussi de s’affronter et différents éléments sont dissimulés à travers le niveau, poussant celui qui souhaite terminer totalement le jeu à le recommencer depuis le début.
Castle Crashers a de quoi séduire : véritable défouloir, il propose une quête simple parsemée d’éléments amusants et de références à l’humour gras. The Behemoth a su développer un divertissement de qualité proche du RPG aussi plaisant par son gameplay que son univers ou ses graphismes. En somme, Castle Crashers est un jeu à ne pas louper !
Par JJJ, le
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