Si ce sont surtout les effets psychoactifs du cannabis qui attirent l’attention, il faut savoir que l’usage de cette plante a d’autres effets sur l’organisme humain, et ce, jusqu’au niveau moléculaire et génétique. Dans une nouvelle étude, des scientifiques ont notamment découvert que le cannabis provoquait des modifications épigénétiques dans le corps.
Les nombreux effets du cannabis sur l’organisme
Le cannabis – également appelé marijuana sous sa forme séchée – est une plante qui contient plusieurs composés actifs, dont les plus connus sont le THC (tétrahydrocannabinol) et le CBD (cannabidiol). Le THC est responsable des effets psychoactifs de la plante, conduisant à la sensation de « high », tandis que le CBD est non psychoactif et est associé à divers avantages thérapeutiques potentiels. Lorsque le cannabis est consommé, que ce soit en fumant, en vaporisant ou en ingérant des produits comestibles, ses composés actifs interagissent avec le système endocannabinoïde du corps.
Mais les effets du cannabis sont loin de se limiter à ces composés psychoactifs et à leur incidence sur le système endocannabinoïde. En fait, la consommation de cannabis peut entraîner de nombreux changements dans le corps, que cela soit au niveau du système cardiovasculaire, du système respiratoire ou du système sanguin. D’ailleurs, une nouvelle étude réalisée par les chercheurs de la Northwestern University, à Chicago, aux États-Unis, a montré que la consommation de cannabis peut même affecter les gènes.
En effet, selon les résultats de l’étude publiée dans la revue Molecular Psychiatry, la consommation à long terme – et même ponctuelle – de cannabis est liée à des changements dans l’épigénome humain. L’épigénome fait référence à l’ensemble des modifications chimiques et des processus moléculaires qui se produisent au-dessus de la séquence d’ADN dans le génome. Ces modifications n’altèrent pas la séquence d’ADN elle-même, mais peuvent influencer la façon dont les gènes sont exprimés ou régulés.
Une piste des plus intéressantes sur l’impact du cannabis sur les gènes et la santé mentale
Dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont analysé des échantillons de sang prélevés à cinq ans d’intervalle (l’une à la 15e année, et l’autre à la 20e) auprès d’environ 1 000 personnes ayant participé à l’étude Coronary Artery Risk Development in Young Adults (CARDIA). Au début de l’étude, les participants avaient entre 18 et 30 ans. Les participants ont été ont interrogés sur leur utilisation récente de cannabis et sur leur utilisation cumulative estimée au cours des 20 dernières années.
Un profilage de méthylation de l’ADN sur leurs échantillons de sang a ensuite été effectué pour révéler d’éventuels changements épigénétiques associés à la consommation de cannabis. Notons que le changement dans la méthylation de l’ADN est le processus biologique par lequel des groupes méthyle sont ajoutés aux molécules d’ADN, modifiant ainsi l’expression des gènes. Dans l’ensemble, les chercheurs ont observé 22 marqueurs de méthylation de l’ADN associés à la consommation récente de cannabis, et 31 marqueurs associés à la consommation à long terme de la drogue dans les échantillons prélevés à la 15e année.
Les nombres de marqueurs étaient respectivement de 132 et 16 dans le deuxième lot d’échantillons. Ces résultats démontrent qu’il y a un lien entre la consommation de cannabis et les modifications épigénétiques chez les humains. De nombreux changements épigénétiques ont notamment été trouvés dans des voies liées à la prolifération cellulaire, à la signalisation hormonale, aux infections et aux troubles de santé mentale. Cependant, l’étude ne fournit pas d’information sur la nature de ce lien ni n’apporte de preuves sur les éventuelles conséquences que cela impliquerait. Par ailleurs, combien de temps durent réellement les effets du cannabis ?
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Science Alert
Étiquettes: cannabis
Catégories: Actualités, Santé
Bref autant dire que ce sont des idioties. Il n’y a pas plus de troubles psychiques chez les consommateurs de cannabis que chez les non consommateurs. Il y en a en revanche assurément plus chez les personnes traumatisées et harcelées. Le maïs agit sur l’ADN.
Pas besoin de faire des études pour se rendre compte que les drogués deviennent dégénérés et que leurs enfants seront pareils.
nous sommes tous drogués avec la nourriture industrielle , l’air pollué, l’eau polluée , tous ces perturbateurs endocriniens que vous avez dans vos produits d’hygiène par exemple , l »alcool fait beaucoup plus de dégâts que le cannabis, le sucre et le café sont des drogues dures comme l’alcool , le cannabis est une drogue douce, ne confondez pas avec l »héroïne ou la cocaïne et toutes les drogues chimique.