Un spectacle lumineux a illuminé le ciel nocturne de l’Australie-Occidentale récemment, capturant l’attention des résidents et des astronomes. Ce phénomène, une boule de feu éblouissante, a été observé tombant du ciel, créant une traînée lumineuse remarquable.
Des images capturées par des caméras de surveillance et des observatoires dans la région montrent la boule de feu briller d’un éclat bleu-vert alors qu’elle traverse l’atmosphère. L’observatoire de Perth a partagé une vidéo de l’événement sur les réseaux sociaux, soulignant l’afflux de témoignages de personnes émerveillées par ce phénomène céleste. La communauté en ligne a vivement réagi à cet événement. Un utilisateur de Reddit, sous le pseudo u/perfectlyhydrated, a également partagé une vidéo, évoquant l’éclat presque arc-en-ciel du météore et exprimant son émerveillement face à cette vision spectaculaire.
Ce type de boule de feu est souvent causé par des météores de taille supérieure à la moyenne, connus sous le nom de bolides, qui se vaporisent dans un éclat lumineux en raison de la chaleur intense générée par le frottement avec l’atmosphère terrestre. Selon la chaîne locale 7NEWS, la couleur verte est typiquement due à la présence de fer dans le météore.
Des spéculations ont été soulevées sur Reddit quant à l’origine de ce météore, certains suggérant qu’il pourrait s’agir d’un fragment de la pluie de météores des Léonides, une pluie météorique annuelle. Samantha Rolfe, de l’université du Hertfordshire, a expliqué que les Léonides se produisent lorsque la Terre traverse le panache de débris laissé par une comète, généralement composé de roches et de glace de la taille d’un grain de sable, bien que l’identification précise du météore reste incertaine.
Cependant, il est également possible que le météore observé en Australie-Occidentale soit un caillou spatial isolé, sans lien avec les Léonides. L’université Curtin cherche à déterminer le lieu d’atterrissage du météore et s’il a survécu à son passage dans l’atmosphère. Selon Annemarie E. Pickersgill, experte en impact de météorites à l’université de Glasgow, en Écosse, si le météore était suffisamment grand, il est possible qu’une partie ait survécu.