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Des bijoux vikings millénaires découverts intacts sur le flanc d’une montagne norvégienne

Ils étaient enfouis à une vingtaine de centimètres de profondeur à peine

Bijoux Vikings
— Kozlenko / Shutterstock.com

Dans le sud-ouest de la Norvège, une équipe d’archéologues a mis au jour un ensemble de bracelets richement décorés, sur le site d’une ancienne exploitation agricole viking.

Bracelets vikings

Décrite par l’archéologue Volker Demuth, de l’université de Stavanger, comme la plus importante réalisée au cours de sa carrière, cette trouvaille est intervenue en amont de l’aménagement d’une nouvelle voie agricole près du village d’Årdal. Alors que le chercheur et ses collègues pensaient au départ être tombés sur de banals fils de cuivre torsadés, un rapide examen a révélé qu’il s’agissait en réalité de quatre bracelets en argent anciens, enfouis à une vingtaine de centimètres de profondeur à peine.

Des fouilles plus poussées ont révélé que le site abritait autrefois une « opulente » ferme de l’ère viking (793 à 1066 de notre ère), composée de plusieurs bâtiments. Les bijoux se trouvaient à l’intérieur de l’une des plus petites structures, qui aurait probablement été occupée par des individus réduits en esclavage.

Les autres artefacts mis au jour incluaient des pots en stéatite, des rivets, des lames de couteau et des pierres utilisées pour aiguiser des outils. L’équipe a également découvert que la ferme avait été incendiée. Ce qui n’avait rien d’étonnant dans cette partie de la Scandinavie s’apparentant alors à une sorte d’« Ouest sauvage ».

« Avant de s’enfuir dans les montagnes, les résidents auraient naturellement caché leurs objets de valeur », souligne. Demuth. « Probablement dans un endroit où les assaillants n’auraient pas soupçonné qu’un trésor puisse être caché. »

Argent importé

La Norvège ne possédant à l’époque pas de mines d’argent, le métal utilisé pour fabriquer les bracelets aurait été obtenu par le biais d’échanges commerciaux, ou pillé. Selon le communiqué, des colliers en argent présentant des motifs similaires avaient été mis au jour en 1769, à une quarantaine de kilomètres du site récemment fouillé.

Pour l’équipe, la prochaine étape consistera à analyser les échantillons de terre qui entouraient les quatre artefacts, afin de déterminer notamment si ceux-ci avaient été enveloppés dans du tissu avant d’être enterrés.

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

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