La population mondiale est en passe de connaître un changement radical à mesure que le nombre de naissances ne cesse de chuter partout dans le monde. Une nouvelle étude prédit même que ce phénomène va empirer et que 97 % des pays dans le monde n’auront plus un taux de fécondité suffisamment élevé pour maintenir la taille de leur population d’ici la fin du siècle.
Les pays avancés ont de moins en moins d’enfants
La dernière décennie a été témoin d’une poursuite du déclin à long terme des taux de natalité observés à l’échelle mondiale au cours des 70 dernières années. Cette tendance n’est pas propre à une seule région, mais peut être observée partout dans le monde, surtout dans les pays industrialisés. Les États-Unis, par exemple, ont eu une baisse de 12 % de son taux de natalité entre 2010 et 2019 seulement. Les chiffres sont encore plus importants en France avec une baisse de 20 % du taux de natalité entre 2010 et 2023. La situation est encore pire dans les pays d’Asie de l’Est.
Actuellement, la Corée du Sud détient le titre regrettable du taux de fécondité le plus bas au monde, avec un taux de seulement 0,81 enfant par couple en 2023. La Chine et le Japon sont aux prises avec des problèmes similaires, le taux de natalité en Chine diminuant régulièrement même après l’abolition de la politique de l’enfant unique en 2015. Quant au Japon, le pays a atteint son taux de natalité le plus bas jamais enregistré à 1,26 enfant par couple en 2022. Comme c’est le cas en Chine, des mesures ont été prises pour augmenter le taux de fécondité mais, jusqu’à présent, aucune évolution n’a été observée.
Un problème qui atteindra un niveau critique d’ici 2100
D’ailleurs, cette forte tendance dans la décroissance du taux de fécondité dans le monde a été confirmée par une nouvelle étude dirigée par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’université de Washington. D’après les résultats de l’étude publiée dans la revue The Lancet, les trois quarts des pays du monde n’auront pas de taux de fécondité suffisamment élevés pour maintenir la taille de leur population d’ici 2050. Pire encore, une écrasante majorité de pays dans le monde n’auront pas un taux de fécondité suffisamment élevé pour maintenir la taille de leur population d’ici la fin du siècle.
En effet, les scientifiques ont estimé que l’indice synthétique de fécondité mondial passera de 2,23 naissances par femme au cours de sa vie en 2021 à 1,68 en 2050 et finalement à 1,57 en 2100. Notons que dans les pays développés, un taux de 2,1 naissances par personne susceptible d’avoir des enfants au cours de sa vie est nécessaire pour maintenir des tailles normales de la population. Par ailleurs, ce déclin ne sera pas uniforme, dans la mesure où il est prévu que d’ici la fin du siècle, environ 77 % des naissances devraient avoir lieu dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Cette baisse des taux de fécondité marquera ainsi le début d’un monde démographiquement divisé, caractérisé par un contraste saisissant entre les régions connaissant une chute des taux de natalité et celles connaissant une forte hausse des natalités. Le principal problème pour les pays industrialisés résidera notamment dans le manque de main-d’œuvre pour pourvoir les emplois essentiels et maintenir la croissance économique. Quant aux pays à faible revenu, le soutien des jeunes issus du boom démographique s’avèrera difficile, étant donné que ces pays n’ont pas suffisamment de moyens à leur disposition à cet effet. Par ailleurs, la population mondiale pourrait tomber à seulement 6 milliards d’ici 2100.
Que la population sur la planète diminue est une bonne chose. Nous sommes trop nombreux. Par contre cela impliquera de nouveaux réglages sociaux et économiques pour accompagner cette baisse..
Et c’est tant mieux ! La disparition totale de l’homme serait un bienfait pour la faune et la flore. Et c’est la lune qui sera la future planète à détruire… Alors en 2100 il n’y aura plus d’humain sur terre,et puis « ils » vont bien nous rebalancer un virus plus puissant et les vaccins tueurs qui vont avec 😉
Certes, baisse mondiale est lié à la baisse dans les pays occidentaux: Europe, Amérique du nord, certains pays d’Asie comme la Chine, Japon, Corée du sud(et pas du nord)… mais en Egypte en 2021 on a encore 2,92 enfant par femme, au Niger 7,2; en Somalie:6,3; R.D du Congo et Mali:6,1. 3,6 au Pakistan, l’Indes reste stable à 2,03. Alors que l’Allemagne avait le taux de fécondité le plus bas, en 2022, c’est là qu’il y eut le plus grand nombre de naissances en Europe, idem la France est un des pays européen où le taux de fécondité se maintient, mais ceci est lié donc à l’apport migratoire d »’une population jeune. Ces chiffres – inquiétants – montrent surtout un déséquilibre qui ne pourra que favoriser la poursuite du mouvement migratoire africain si rien n’est fait et la nécessité – du fait de l’épuisement des ressources, d’une forte natalité des populations ayant le moins accès à l’éducation – si rien n’est fait, un remplacement civilisationnel qui conduira au chaos et retour à un mode de vie moyenâgeux que l’on constate déjà. Bye bye écologie et féminisme, bonjour le radicalisme islamique.