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Après le loup, c’est désormais l’ours qui est ciblé par les éleveurs de moutons et brebis. Depuis samedi, ces derniers peuvent prendre des mesures d’effarouchement pour éloigner les prédateurs. Cela inclut des tirs dissuasifs.
C’est une mesure annoncée depuis le mois d’avril par le ministère de l’Agriculture. Mais depuis le 29 juin dernier, elles sont officiellement définies et applicables. Elles, ce sont les mesures d’effarouchement mises à la disposition des éleveurs pour faire fuir les prédateurs. Pour l’heure, elles sont en place à titre expérimental et ne concernent qu’une seule espèce : l’ours brun des Pyrénées. Une quarantaine d’individus peuplent cette région mais les élèveurs les redoutent notamment suite à un récent accident. L’arrivée d’un ours a causé un vent de panique chez 250 brebis qui sont tombées d’une crête. Les mesures visent donc à prévenir toute attaque sans pour autant tuer d’ours.
Pour cela, deux méthodes sont mises à disposition des éleveurs, groupement pastoral ou gestionnaire d’estive ayant l’autorisation préfectorale. La première consiste à effrayer l’animal avec des objets bruyants, lumineux ou olfactifs. Cependant, cette méthode ne peut être utilisée que si au moins une attaque a été constatée lors de l’année précédant la demande.
La deuxième méthode implique quant à elle des « tirs non mortels de toute arme à feu chargée de cartouches en caoutchouc ». Cette méthode pourra quant à elle etre utilisée dès la deuxième attaque observée en moins d’un mois et en cas d’échec de la première méthode. Seul un titulaire d’un permis de chasse (éleveur, berger, chasseur…) pourra la réaliser. Enfin, afin d’encadrer ces pratiques, des comptes-rendus détaillés devront être envoyés au préfet dès qu’elles seront employées.
Arrêté du 27 juin 2019 relatif à la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement de l’#ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux #JORF @Min_Ecologie https://t.co/iCrCWoL3PN
— DILA (@DILA_officiel) 1 juillet 2019
Par Justine Manchuelle, le
Source: Le Monde
Étiquettes: attaque, prevention, ours, pyrenees, troupeau
les ours originaires des pyrénées restaient en haute montagne, les ours qui viennent de l’étranger sont habités aux basses altitudes : ils ont tendance à descendre dans les vallées, ce qui génère des soucis
Jamais ô grand jamais, un homme censé aurait reintroduit d’ours chez leurs tueurs . aBrutis de pseudo ecolos;
Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt, il faut toujours des morts, les gens sont abitues aux bruits et la plus rien, donc ne savent pas que quelque chose arrive, comme les trottinettes iis faut des morts