Alors qu’il est déclaré mort, Callum Lynch est utilisé pour retourner dans le passé, en pleine Inquisition espagnole. Grâce à l’Animus, une étonnante technologie créée par Absetrgo Industries et permettant de libérer la mémoire génétique, Callum remonte le temps pour assimiler les talents de son aïeul, un assassin du nom d’Aguilar de Nerha. Mais il avait beau être un tueur, son ancêtre faisait partie d’une société secrète qui luttait contre l’Ordre des Templiers. Sans le savoir, Callum va devoir lui aussi lutter contre l’Ordre dans le présent, et ses nouveaux talents pourraient se révéler très utiles.
UN CASTING 4 ETOILES
Pour cette première adaptation sur grand écran de la saga vidéoludique d’Ubisoft, Micheal Fassbender a réuni un casting de rêve aussi mystérieux que les projets d’ Abstergo Industries Madrid. Le réalisateur est d’ailleurs en tête d’affiche : dans la peau de Callum Lynch et de l’assassin Aguilar de Nerha, il montre une nouvelle fois son talent pour incarner un homme valeureux mais brisé par la vie. Et pour l’occasion, même son père est une figure de renom : Brendan Gleeson. De l’autre coté de l’Animus, les Templiers ne sont pas en reste. Jeremy Irons incarne à la perfection Alan Rikkin, le PDG d’Abstergo Industries Madrid aux sombres desseins. Enfin, Marion Cotillard vient compléter l’équipe en se glissant dans la peau du Dr Sophia Rikkin.
L’OCCASION DE (RE)DECOUVRIR LE JEU VIDEO
Avant d’être un film, Assassin’s Creed est principalement une série de jeux vidéo, de comics et de romans se déroulant à différentes époques. Et si le jeu vidéo nous donnait l’occasion d’explorer et d’agir librement dans la peau d’un assassin, le film et son héros ne provenant d’aucun des jeux permettent, à ceux qui ont pris la série en cours de route ou qui ne la connaissent pas, de se familiariser avec son univers parfois complexe. Entre le passé et le présent, le film nous fait traverser les époques et nous emmène dans une période tourmentée de l’Histoire en agrémentant le scénario d’une bonne dose d’action, gage d’une fidélité à l’univers d’origine.
DES CASCADES À COUPER LE SOUFFLE
S’il y a bien un détail qui a marqué les joueurs ayant posé les mains sur un jeu Assassin’s Creed, ce sont bien évidemment les cascades. Avec son Saut de la Foi, véritable marque de fabrique de la saga, on pouvait se demander si ceux-ci seraient réalisés par des cascadeurs ou modélisés en 3D. Pourtant, toutes les cascades y compris le mythique saut ont été faites sans ajout d’images de synthèse. Ce dernier a nécessité 3 prises et son auteur, Damien Walters a chuté à la vitesse folle de 98 km/h. Au-delà de ce saut incroyable, les séquences de combat et celles de parkour ont connu le même traitement, proposant un cocktail d’actions détonnant et dans la lignée de ce qu’ont accompli les héros des différents jeux.
Par Justine Manchuelle, le
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