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D’intrigants artefacts magiques, vieux de plusieurs siècles, découverts au Proche-Orient

Ils auraient été utilisés pour éloigner le mauvais oeil ou guérir les maladies

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Image d’illustration — Oleg Brusencev / Shutterstock.com

Des fouilles menées près d’Eilat, dans le sud d’Israël, ont conduit à la découverte d’un ensemble d’objets anciens qui auraient probablement été utilisés lors de « rituels magiques ».

Figurines magiques

Décrits dans le Journal of Material Cultures in the Muslim World, ces artefacts en argile vieux d’environ 400 ans incluent une figurine de femme nue (probablement une déesse) les bras levés, des autels à encens votifs miniatures, des hochets ainsi que différentes représentations d’animaux, des galets de quartz colorés et des coquillages.

Proche d’une ancienne route de pèlerinage reliant Le Caire à la ville sainte de La Mecque (aujourd’hui en Arabie saoudite), le site de fouilles suggère que ces différents objets étaient autrefois utilisés dans le cadre de rituels de protection divine, visant à éloigner le mauvais œil ou à guérir les maladies.

« Cette découverte révèle que les habitants du début de la période ottomane – tout comme ceux d’aujourd’hui – consultaient des sorciers populaires, parallèlement à la croyance formelle en la religion officielle », explique le communiqué l’accompagnant.

— © Taxel et al. / Journal of Material Cultures in the Muslim World 2023

Selon les auteurs de l’étude, c’est la première fois qu’un éventail aussi important d’objets rituels de ce type est mis au jour dans la région. Le fait que la plupart d’entre eux aient été trouvés brisés laisse également penser qu’ils l’ont été intentionnellement au cours de ces fameuses cérémonies « magiques ».

Une pratique répandue

« Les sources littéraires nous apprennent qu’il existait une demande de rituels magiques de la part de personnes issues de différentes couches de la société, […] pratiqués quotidiennement à côté des rituels religieux formels », poursuit le communiqué.

« Il est probable que les pèlerins se rendant dans les villes saintes de La Mecque et de Médine [via la fameuse route de Darb al-Hajj] ne faisaient pas exception à la règle. »

En juillet dernier, des archéologues avaient annoncé la découverte de crânes humains et d’objets anciens suggérant des actes de nécromancie dans la Jérusalem romaine.

— © Taxel et al. / Journal of Material Cultures in the Muslim World 2023

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

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