Un nouveau sanctuaire marin va voir le jour sur le globe. La Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique vient de voter la création d’un espace protégé en Antarctique, permettant ainsi de préserver près de 10 000 espèces. Une belle victoire pour la cause animale.
C’est un acte important pour la sauvegarde de milliers d’espèces animales qui vient d’être concrétisé en Australie. La Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR) a validé, ce vendredi 28 octobre, la création du plus important sanctuaire marin du globe. Le projet a été présenté par les États-Unis et la Nouvelle-Zélande et il verra le jour en Antarctique.
Ce sanctuaire marin s’étendra sur plus d’1,55 million de kilomètres carrés, dont 1,12 million interdits à toute forme de pêche. Il sera sous la juridiction de la Nouvelle-Zélande et sera situé dans la mer de Ross, une imposante baie bordant le continent antarctique et située dans l’océan Pacifique.
Si le projet avait déjà été proposé par le passé, la Russie s’y était opposée à plusieurs reprises pour des raisons de droits de pêche. Il a fallu modifier le texte afin que « l’accord final tienne en équilibre la protection marine, la pêche durable et les intérêts scientifiques. Les frontières de l’aire marine protégée (AMP) restent cependant inchangées », a précisé Murray McCully, ministre des affaires étrangères néo-zélandais et représentant du projet. À la suite à ces modifications, le projet a été approuvé à l’unanimité par les 25 membres de la commission.
Grâce à ce projet de sanctuaire marin, ce sont de nombreuses espèces qui vont être protégées. L’Océan Antarctique, qui représente environ 15% des eaux du globe, est le cadre de vie de 10 000 espèces d’animaux différentes, qu’ils soient mammifères, oiseaux ou poissons. Le sanctuaire permettra de les protéger davantage de la pêche et de la navigation, d’autant que la France et l’Australie veulent créer une autre zone protégée d’un million de kilomètres carrés dans l’Est du continent. La protection du territoire est donc loin d’être terminée.
Par Justine Manchuelle, le
Source: Le Monde
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