Vous avez sûrement déjà reçu un emballage bien plus grand que nécessaire pour un produit de petite taille. Amazon, qui envoie chaque jour des millions de cartons, et qui permet à plusieurs vendeurs de commercer par le biais de sa plate-forme, a décidé de revoir sa politique et de serrer la vis. Désormais, les vendeurs qui utiliseront des cartons surdimensionnés seront facturés.
Pourquoi cette nouvelle mesure ?
Concrètement, à partir du 1er août 2019, n’importe quel vendeur utilisant des cartons non adaptés se verront infliger une amende systématique de 1,99 $ pour chaque colis. Cette mesure, qui prendra effet sur n’importe quelle taille de paquets, a pour but de revoir les coûts d’expéditions globaux qui ne cessent d’augmenter. Enfin, plus vraisemblablement, cette mesure a été pensée afin de permettre un stockage plus important dans les entrepôts de la firme américaine.
Plus d’efficacité, plus simple pour le consommateur, réduire la taille des paquets présente bien des avantages. Mais ce n’est pas tout, puisque Amazon demande depuis quelque temps l’utilisation de beaucoup moins de produits différents pour emballer les paquets des clients. À noter que si vous commandez directement chez Amazon, les colis expédiés sont normalement de tailles égales, et cette mesure ne concernera que les revendeurs présents sur la plate-forme.
Quels sont les autres intérêts ?
L’utilisation de moins de cartons pourrait également mener, à terme, à une production bien moindre de déchets. Pour la planète, cela pourrait avoir un impact environnemental notable. Depuis quelques années, Amazon a choisi de baser sa politique de réduction de coûts sur son service d’envoi et de livraison.
À ce titre, le Wall Street Journal rapporte que plusieurs vendeurs ont d’ores et déjà déclaré avoir réduit le volume de leurs colis de 34 à 80 % en fonction des cas. Une mesure qui est la bienvenue, d’autant qu’elle s’accompagne fréquemment d’une réduction des matières polluantes utilisées pour l’expédition.
Maintenant, si Amazon souhaite aller plus loin, la firme devrait se pencher sur plusieurs autres problèmes qui polluent bien plus. On peut notamment penser à sa politique de destruction massive de produits invendus, à hauteur de 3 millions de produits, rien qu’en France, chaque année. 70 à 80 % des produits jetés seraient encore vendables. Enfin, il convient de rappeler cette enquête de Greenpeace qui a déclaré qu’Amazon et Twitter sont les pires pollueurs du Web.
Par Benjamin Cabiron, le
Source: Begeek
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