Les trous noirs ont depuis toujours été perçus par les scientifiques comme étant « l’infini dans l’infini ». Ils sont en effet des entités d’une densité infinie qui englobent l’espace-temps d’une manière si compacte qu’un rayonnement ne pourrait en sortir… Cependant, les lois de la physique sont formelles : l’information n’est jamais détruite. Un paradoxe troublant qui soulève de nombreuses questions, notamment cette dernière : puisque rien ne s’en échappe, les trous noirs existent-ils vraiment ? Si les experts se divisent sur cette question, il se pourrait que les trous noirs ne soient que des dérivés de phénomènes physiques existants et déjà reconnus. Mais lesquels ? Voici les hypothèses !
Les trous de ver
La singularité gravitationnelle est synonyme de trou noir, et la similarité entre les deux phénomènes pose problème aux scientifiques. C’est en 1925 que les physiciens Albert Einstein et Nathan Rosen ont tenté de contourner ce principe de singularité en envisageant que les trous noirs… aient une fin ! En effet, en étendant conceptuellement le trou noir dans l’espace-temps jusqu’à un point B, on obtient ce que l’on connait aujourd’hui sous le nom de « trou de ver ».
Ainsi, le principe de singularité gravitationnelle ne serait plus affilié à celui des trous noirs, car contrairement au trou noir, le trou de ver possèderait un début, une fin, et donc une réelle porte de sortie, même si invisible à nos yeux, pour les entités lumineuses qui semblaient jusqu’ici se perdre en son intérieur.
Par Alice Mercier, le
Source: Curiosity
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