Additif alimentaire présent dans les produits alimentaires « ultra-transformés », le butylhydroquinone tertiaire, ou E319, affaiblirait notre système immunitaire et nous rendrait plus vulnérables face à la grippe.
Un additif présent dans de nombreux aliments que nous consommons quotidiennement
Chaque année, entre 290 000 et 650 000 personnes meurent de complications respiratoires liées à la grippe. Un nombre de cas extrêmement élevé qui pourrait notamment s’expliquer par la présence fréquente d’un additif alimentaire dans les produits et aliments consommés quotidiennement par des millions de personnes. Des chercheurs de l’université du Michigan ont en effet suggéré que le butylhydroquinone tertiaire (BHQT), ou plus simplement E319, aurait tendance à affaiblir notre réponse immunitaire au virus de la grippe.
Le butylhydroquinone tertiaire se retrouve généralement dans les aliments ultra-transformés et les huiles de cuisson (où il va permettre de stabiliser le gras). Selon la base de données de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, celui-ci est notamment utilisé dans les céréales sucrées du petit déjeuner, les préparations pour gâteaux, les soupes et bouillons, les viandes surgelées (et plus particulièrement les poissons) ou encore les chewing-gums. Sachant que la mention de sa présence dans la liste des ingrédients n’est pas systématique.
E319 affaiblit notre système immunitaire et affecte également sa mémoire
Réalisés sur des souris, les travaux menés par les scientifiques américains ont en effet montré qu’un régime alimentaire riche en BHQT « supprimait la fonction des cellules T auxiliaires et des cellules T tueuses », ce qui aggravait les symptômes des souris atteintes de la grippe. Il est également possible que l’additif alimentaire E319 ait tendance à réguler à la hausse la production de certaines protéines (CTLA-4 et IL-10) connues pour affaiblir le système immunitaire, bien que des recherches complémentaires soient nécessaires pour le confirmer.
Lorsqu’un individu est infecté par le virus de la grippe, les lymphocytes T auxiliaires coordonnent une réponse appropriée tandis que les lymphocytes T tueurs traquent les cellules infectées et les éliminent. En plus d’occasionner une réponse beaucoup plus lente, un régime riche en BHQT aurait également tendance à affecter la mémoire du système immunitaire : lors d’une nouvelle infection par une souche apparentée, les souris soumises à ce type de régime souffraient en effet de symptômes grippaux bien plus longtemps que les autres.
Cette dernière observation inquiète particulièrement les scientifiques car l’efficacité des vaccins antigrippaux reposent justement sur le principe de mémoire du système immunitaire.
Par Yann Contegat, le
Source: Futura Sciences
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Ce n’est pas bien grave sachant que l’aluminium contenu dans les vaccins a l’effet inverse…
Reste à savoir si cela s’équilibre !