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6 films désastreux qui prouvent qu’adapter des jeux vidéo au cinéma n’est pas toujours une bonne idée

Le cinéma et les jeux vidéo sont deux médias liés entre eux, et il est souvent arrivé, peut-être même trop souvent, que des jeux vidéo à succès se voient adaptés en œuvres cinématographiques. Mais bien souvent, ces films sont des échecs qui déçoivent fortement les fans. Découvrez 5 de ces films et les raisons de leur échec !

Resident Evil

Cette saga cinématographique dont l’héroïne est Milla Jovovich, est l’adaptation du jeu vidéo du même nom. Les films ont connu un succès médiocre, et ont littéralement été conspués par les fans.

Pourquoi ? Ben parce que les films n’ont absolument aucun rapport avec les jeux. Là où les Resident Evil sur PlayStation étaient de vrais jeux d’horreur misant sur la peur et une ambiance lourde et feutrée, les films sont de bons gros films d’action bien bourrins. L’univers quant à lui est complètement tordu et déformé, c’est tout juste si quelques personnages et noms des jeux sont réutilisés, sans respecter le moins du monde le background. Pourquoi s’offrir les droits d’un jeu vidéo si c’est pour faire une adaptation qui ne partagera qu’un titre avec l’œuvre originale ?

C’est la première règle des adaptations ratées : elles n’ont absolument rien à voir avec l’œuvre originale.

 

Super Mario Bros.

Le plombier italien, tellement iconique qu’il a largement dépassé les frontières de son média d’origine pour devenir un symbole du jeu vidéo, a eu droit à une adaptation au cinéma, Super Mario Bros.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est un très mauvais film et une très mauvaise adaptation. Et en même temps, on se demande comment il aurait pu en être autrement ? Mario n’a tout simplement rien à faire au cinéma. C’est un pur produit du jeu vidéo dans le sens où son univers découle tout entier de son gameplay : ses ennemis sont des champignons parce que leur forme de buzzer donne envie de sauter dessus, il pénètre dans les tuyaux parce que tous les joueurs auront envie d’y entrer, etc.

Bref, c’est un univers totalement inadaptable, et le film tente donc de suffisamment déformer le matériel de base pour en faire un film lambda, ce qu’il ne parviendra même pas à faire.

C’est la deuxième règle des adaptations ratées : tous les jeux vidéo ne sont pas adaptables.

 

Tomb Raider

La licence culte de jeux d’aventure eut droit à plusieurs adaptations au cinéma, mais nous allons ici nous intéresser à la toute première d’entre elles, celle sortie en 2000 avec Angelina Jolie dans le rôle titre.

Le problème de ce film, ce n’est pas son univers de base, qui se marie très bien avec le cinéma, ni son manque de fidélité : c’est tout simplement que c’est un mauvais film avant d’être une adaptation. Le scénario se prend beaucoup trop au sérieux alors qu’il est tout sauf original, les acteurs sont mauvais, le rythme du film se résumant à une alternance de dialogues plats et de scènes d’action, et le film compte bien d’autres défauts. Ce film n’est qu’une commande commerciale réalisée à la va-vite sans un brin d’originalité pour gagner de l’argent, rien de plus.

C’est la troisième règle des adaptations ratées : indépendamment de leur statut d’adaptation, ce sont surtout de très mauvais films.

 

Mortal Kombat : Destruction finale

Second film adapté de la très gore licence de jeux de combat Mortal Kombat, sorti en 1997, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas marqué les mémoires.

Le premier film était un nanar assez drôle au final, mais qui connut un énorme succès commercial grâce au succès des jeux, ultra populaires à l’époque. Aussi cette suite fut faite pour capitaliser sur le succès du premier, sauf que le succès semble être monté à la tête des producteurs et réalisateurs qui ont pondu une suite qui se prend beaucoup, beaucoup, trop au sérieux.

Les acteurs sont mauvais, les effets spéciaux horribles à voir, la réalisation nulle, le scénario débile, bref, c’est une très mauvaise adaptation qui n’aurait jamais dû voir le jour.

C’est la quatrième règle des adaptations ratées : elles donnent souvent des suites encore plus ratées.

 

Alone in the Dark

Célèbre série de jeux d’épouvante fantastique fortement inspirée de l’univers de Lovecraft, une adaptation cinématographique eut lieu en 2005 avec Christian Slater.

Ce film est littéralement un abysse de nullité. C’est du n’importe quoi du début à la fin, à un niveau encore rarement atteint, et pour cause : Uwe Boll en est le réalisateur. Célèbre pour son incompétence, le réalisateur allemand ne s’est jamais vraiment illustré par son respect des jeux vidéo et son amour du cinéma.

C’est là que réside le vrai problème du film : on l’a confié à un réalisateur qui ne portait pas le moindre intérêt aux matériaux de base, ni même tout simplement à un genre de film qui ne soit pas une succession de scènes d’action mal rythmées.

C’est la cinquième règle des adaptations ratées : elles sont souvent confiées à des réalisateurs incompétents.

 

Max Payne

Nous terminons notre compilation avec Max Payne, l’adaptation d’un jeu vidéo du même nom qui fut, en son temps, un très grand succès critique et commercial sur PS2.

Pourtant, le jeu constituait un matériel de base idéal pour en faire un film, Max Payne étant déjà un véritable polar vidéoludique rempli de références cinématographiques. Et pourtant le film est un échec à cause d’une raison simple : il est grand public alors que le jeu ne l’était pas. L’univers sombre et mature de Max Payne s’en est retrouvé très largement édulcoré, et a donc largement perdu de son intérêt.

C’est la sixième et dernière règle des adaptations ratées : elles ne savent pas viser leurs publics.

 

Et voilà, nous espérons que vous comprenez à présent tout ce qui fait qu’une adaptation de jeu vidéo est bien souvent un échec monumental. Le phénomène est d’autant plus terrible qu’il n’est pas rare que les adaptations cumulent tous les défauts cités. Il est vraiment dommage que nombre de licences cultes se voient ainsi écornées par un mauvais film. Et vous, pensez-vous que les adaptations de jeux vidéo seront toujours mauvaises ou pensez-vous qu’il est possible d’en réussir une ?

Par Abdelkader Becir, le

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