7 accessoires pour les femmes qui étaient d'abord destinés aux hommes

5. Le tanga

— un peintre égyptien environ 1400 avant J.-C./Wikipédia

Grandement répandu de nos jours, le tanga est un type de sous-vêtement (ou de maillot de bain) utilisé par la gent féminine d’aujourd’hui afin d’éviter les marques disgracieuses, que peut donner la culotte, sous un pantalon ou un vêtement moulant. C’est pourquoi, le plus souvent, les femmes le préfèrent à cette dernière. Le tanga se différencie du string, conçu avec une ficelle à l’arrière, tandis que lui est constitué d’une pièce de tissu triangulaire et recouvre le haut des fesses.

En réalité, le premier tanga est né il y a des milliers d’années et n’était porté que par des hommes. Tout comme aujourd’hui, il recouvrait les parties intimes et dévoilait une partie des fesses. Il émerge d’abord en Afrique puis réapparaît plus tard dans l’Egypte ancienne, en Grèce ainsi qu’en Crête en 1570 avant J.-C. puis au Japon en 250 après J.-C..

Considéré comme démodé, il ne revient que dans les années 1800. Désormais, il porte le nom de suspensoir mais on lui préfère le nom anglais « jockstrap » et sert à protéger les parties intimes des sportifs.

C’est en 1939 qu’il fait son entrée lors de la Foire mondiale de New York. En effet, Fiorello La Guardia, maire à cette époque, a exigé des danseuses nues qu’elles se couvrent. Ces dernières ont alors adopté le tanga pour cacher leurs parties intimes tout en exposant assez leur corps pour tout de même divertir le public. C’est ainsi que les femmes commencent à porter le tanga.