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Les scientifiques alertent : une vague hivernale de Covid-19 risque d’être bien pire que la première

Rien qu'au Royaume-Uni, il pourrait y avoir jusqu'à 250 000 morts

Le coronavirus a durement frappé le monde, touchant plus de 13 millions de personnes et causant plus de 580 000 décès. Face à la pandémie, l’économie mondiale a été durement ébranlée et certains pays ont choisi de commencer à déconfiner, avec une maîtrise approximative de la propagation de la maladie. La prudence reste cependant de rigueur parce que le virus est encore présent et une nouvelle vague de la maladie reste à prévoir.

Envisager le pire : le nouveau rapport des scientifiques britanniques inquiète

Un rapport, commandé par le conseiller scientifique en chef britannique, Sir Patrick Vallance, prévient qu’une deuxième vague de Covid-19 est à prévoir pour le prochain hiver. À noter que le rapport intitulé « Se préparer à un hiver 2020/2021 difficile » a été commandé pour modéliser un scénario « raisonnable » du pire des cas. Le plus alarmant concernant cette nouvelle étant que cette nouvelle vague pourrait être plus dévastatrice que la vague initiale qui a touché près de 300 000 personnes et causé plus de 40 000 décès au Royaume-Uni.

Le rapport a ainsi tenu à avertir que des mesures d’atténuation doivent être prises dès maintenant afin de compenser le risque d’une deuxième vague plus meurtrière dont le pic est à prévoir pour les deux premiers mois de 2021. Selon le rapport publié par l’Academy of Medical Sciences, ce deuxième pic pourrait être plus grave que le premier, avec un taux de reproduction R0 passant à 1,7 à partir du mois de septembre. À titre de comparaison, le R0 au Royaume-Uni varie actuellement de 0,7 à 0,9. Les 37 scientifiques et universitaires à l’origine du rapport ont déclaré que le pic devrait causer entre 24 500 et 251 000 décès liés au coronavirus.

À noter que ces chiffres ne tiennent pas compte de l’usage d’un potentiel traitement ou vaccin, ou de la remise en place des mesures de confinement. Il exclut également les décès dans les maisons de soins. Face à ces nouvelles données alarmantes, les scientifiques ont également tenu à prévenir que cette situation est évitable si des mesures sont immédiatement prises pour éviter le pire. En effet, le groupe consultatif de l’Académie des sciences médicales a souligné qu’une préparation intense est absolument nécessaire de toute urgence pendant le mois de juillet et d’août pour réduire le risque de débordement du Service national de santé (NHS) pour l’hiver prochain.

— Kiryl Lis / Shutterstock.com

Un scénario alarmant, mais évitable

Quoi qu’il en soit, le professeur Stephen Holgate, spécialiste des voies respiratoires de l’hôpital universitaire de Southampton, qui a présidé le rapport, a déclaré : « Ce n’est pas une prédiction – mais c’est une possibilité. » Il a tout de même été précisé que les risques sont assez élevés. « Les décès pourraient être plus élevés avec une nouvelle vague de Covid-19 cet hiver, mais le risque que cela se produise pourrait être réduit si nous prenons des mesures immédiatement », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Par ailleurs, la co-auteure du rapport, le professeur Dame Anne Johnson, a déclaré : « Ce rapport montre que nous pouvons agir maintenant pour changer les choses pour le mieux. » En réponse à ses avertissements, les autorités britanniques ont affirmé que des planifications étaient déjà en cours pour faire face à une seconde vague de la pandémie de Covid-19. « Nous restons vigilants et le gouvernement s’assurera que les ressources nécessaires sont en place pour éviter un deuxième pic qui submergerait nos hôpitaux », a déclaré le gouvernement dans un communiqué.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: BBC.com

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  • Les scientifiques commencent à nous bassiner avec leurs hypothèses.
    Il se peut qu’il n’y ai aucune seconde vague. Toute cette mise en scène pour engraisser les laboratoires pharmaceutiques qui seront les grands gagnants de cette épidémie qui tue autant que la grippe saisonnière, mais, il faut avoir les couilles de le dire, on maintient la pression sur la population pour qu’elle se fasse vacciner et à nous les petits millions, et ces scientifiques ne valent pas plus chers puisqu’ils sont corrompus jusqu’à l’os avec les petits cadeaux de ces mêmes laboratoires.
    Le virus peut également disparaître de lui même du jour au lendemain comme le H1N1 où Mme Bachelot ,ministre de la santé à l’époque, grâce aux bons conseils de l’OMS avait commandé donc aux laboratoires pharmaceutiques des quantités phénoménales de vaccins H1N1 qui, il faut le dire, ont tous fini à la poubelle, car devenus inutiles.
    Et là ça en prendrait le chemin

  • A priori un traitement prophylactique à hydrochloroquine ou injection intraveineuse de vitamine C vitamine D réglerait la faire. Ne croyez-vous pas ?

  • Pathétique monde où ne vivent plus que des trouillards du côté occidental. Le règne du mensonge en boucle, le vrai devient faux et vice versa. L’invention d’une pandémie, à rallonge s’il vous plaît, a au moins permis de constater, avec une indiscutable tristesse, l’efficacité de l’arme émotionnel = peur aboutissant à la soumission consentie d’à peu près tout le monde.

    Oui, pathétiques peuples massifiés, bovinisés et lobotomisés qui acceptent, muselière sur le pif, d’être traités, gérés comme un troupeau de veaux bientôt pucés, tracés. Pauvres gens que l’on croise partout dans les lieux publics, affublés de leur bâillon, le regard hagard qui ne s’éveille partiellement que lorsqu’il croise un dissident du bâillon et que de leur regard inquiet s’exprime un « surveillant » qui dort toujours planqué au sein des esprits rampants.

    « Une seconde vague plus terrible encore » : nouveau slogan d’une médiacratie qui n’en finit plus de crever lentement en s’accrochant comme des moules polluées au rocher de leurs subventions, publiques de surcroit. Le « ils ont dit à la télé ou à la radio » concurrence à peine le « vu à la télé » adressé il y a peu de temps encore aux fameuses « ménagères de moins de 50 ans ».

    Notre époque n’a plus de « ménagères de moins de 50 ans », mais des « seniors » à exploiter, à tondre ; des jeunes acculturés ou déculturés, selon les cas, dont la fascination pour le virtuel est en passe de devenir une Religion tout comme l’argent de la spéculation est le dieu diabolique de l’oligarchie atteinte de pléonéxie.

    Pourtant tout est à portée de main : l’étude, au sens approfondi de toute étude sérieuse, n’intéresse qu’une poignée de têtus qui savent qu’on peut réapprendre à penser par soi-même. Peine perdue… le « nouveau monde », enfant monstrueux du N.O.M., accouche d’un asexué fragile, dépressif, régressif, crétinisé et brouteur permanent de prairie en plastique.

    A tous ceux qui croient en la religion médiatique : vous n’avez que ce que vous méritez.