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Quand le studio Ghibli rencontre le RPG japonais, cela donne le magnifique jeu vidéo Ni no Kuni !

Quel jeu merveilleux que Ni no Kuni ! L’alliance du légendaire studio Ghibli avec les vétérans de chez Level-5. Loin d’être sans défauts au niveau du gameplay, le jeu propose une histoire de longue haleine dans la tradition des films d’animation japonais et des personnages au développement enrichissant. Ajoutez à cela des décors somptueux et des musiques fabuleuses et vous avez l’un des incontournables de la PlayStation 3.

 

Après une introduction grandiose où le joueur découvre en même temps que le jeune protagoniste un monde fantastique et coloré, on revient à la réalité avec une ville qui mélange la vieille architecture américaine et japonaise dans un style presque intemporel. On fait la connaissance de Oliver, notre héros, qui doit après quelques minutes partir pour sa première mission : chercher du lait pour sa mère, Allie. Cette dernière sauve la vie de son fils quelques jours plus tard alors que Oliver se noie, mais développe un problème cardiaque qui met fin à sa vie et traumatise le jeune héros. Sa mort est l’élément perturbateur du scénario et propulse Oliver dans sa quête initiatique.

 

 

Heureusement, il ne sera pas seul dans cette aventure. Lumi, la peluche laissée par sa mère, s’éveille au contact des larmes d’Oliver et se révèle être une créature d’un autre monde. Une fée pour être plus précis, mais correspondant ici à l’archétype du guide afin d’orienter Oliver vers sa destinée. Dans le monde de Lumi (simplement nommé Autre monde), la magie est omniprésente et Oliver obtiendra d’ailleurs rapidement une baguette magique et l’Almanach du magicien, une encyclopédie qui contient tout ce qu’il faut savoir pour devenir un sorcier de renom. Malheureusement, ce monde est plongé dans les ténèbres de la vieille sorcière Shadar qui a le pouvoir d’assombrir le coeur des gens et de les corrompre.

 

 

Au niveau du gameplay, on retrouve un système de RPG classique avec les menus attendus, le tour par tour, le système d’expérience et des pouvoirs glanés au fil de l’aventure. La première spécificité du jeu est de proposer une capture de monstres que vous pouvez ensuite entraîner et qui viendront se battre aux côtés du héros et de ses amis. L’exploration quant à elle peut sembler banale puisqu’elle suit le schéma traditionnel du village suivi du donjon avec son boss, puis de quelques quêtes annexes avant de passer à la prochaine zone et de reproduire les étapes. Mais ça serait oublier ce qui fait tout le jeu : sa beauté visuelle et ses musiques.

 

 

Avec la participation du studio Ghibli, pas besoin de vous expliquer en long et en large pourquoi le jeu est magnifique. On s’y attend et pourtant cela nous surprend à chaque écran. Car les milliers de détails, des mouvements de tissus aux petites expressions de visages, des insectes qui se trimballent dans le décor aux dizaines d’objets dessinés avec précision, tout est rythmé, tout est animé de façon impeccable. Toutes les couleurs jaillissent de l’écran et vous enchantent. Tous les personnages sont attachants. Tout est à sa place et semble cohérent. Ce n’est pas de l’hyperbole gratuite, mais le constat de tous les joueurs qui viendront se dépayser devant ce jeu fantastique. Et la cerise sur le gâteau : Joe Hisaishi (Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, etc.) à la musique. Parfait !

 

On regrettera quelques facilités au niveau du gameplay et quelques longueurs scénaristiques qui étirent une aventure qui aurait pu prendre dix heures de moins. Mais c’est un mal pour un bien puisque cela donne l’occasion au joueur de se laisser bercer par le monde fantastique de Ni no Kuni et de s’échapper un peu plus longtemps de la myriade de jeux habituels que l’on ne retient qu’une semaine une fois finis. Ni no Kuni, lui, vous restera en tête pour toujours. Avez-vous déjà eu l’occasion d’y jouer ?

Par Florent, le

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