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Cette batterie énigmatique fonctionne depuis 175 ans sans qu’aucun scientifique ne sache pourquoi

Imaginez une cloche qui sonne sans que vous ne sachiez ce qui déclenche son mécanisme. Si cela peut paraître insolite, c’est pourtant ce que vivent au quotidien ceux qui passent par le laboratoire Clarendon de l’université d’Oxford. Ce labo renferme une cloche âgée de 175 ans qui fonctionne toujours mais sans que jamais personne n’ait compris le fonctionnement de sa batterie.

QUELLE EST CETTE MYSTÉRIEUSE CLOCHE ?

Connu sous le nom d’Oxford Electric Bell ou de Clarendon Dry Pile, cet objet aux allures de cloche sonne depuis 1840. Elle produit un son « pratiquement inaudible », et encore plus difficile à entendre parce qu’elle est enfermée dans une cloche de verre.

Cet objet insolite est actuellement dans le laboratoire Clarendon de l’université d’Oxford et malgré son âge, elle continue de sonner. À ce jour, elle aurait sonné environ 10 milliards de fois, et ce, sans avoir jamais à changer sa batterie. Un cas unique qui intrigue les spécialistes du monde entier.

UNE BATTERIE MÉCONNUE ?

Installée dans l’Oxford Bell depuis 175 ans, la batterie ne peut pas être retirée de sa prison de verre sous peine d’être détruite. Cependant, les chercheurs possèdent quelques informations à son sujet. D’après eux, ce qui alimente cette cloche s’appelle une « pile sèche ».

Cette batterie, l’une des toutes premières batteries électriques inventées par l’Homme fonctionne grâce à des disques d’argent, de zinc et de soufre entre autres utilisés en alternance pour créer de l’électricité.

LA BATTERIE LA PLUS DURABLE DU MONDE ?

S’il est impossible de dire pour le moment ce qu’il y a et comment fonctionne cette batterie, cela n’empêche pas certains de reconnaître ses incroyables capacités. Il est ainsi possible de la retrouver dans le Guinness Book of World Records où elle a été sacrée « batterie la plus durable du monde » pour son « incessante tintinnabulation ».

Toutefois, un jour viendra où cette batterie ne pourra plus fonctionner. D’après certains, « sous sa forme actuelle, le clapet semble plus susceptible de s’user que l’énergie électrochimique à épuiser ». La batterie est donc actuellement plus résistante que le métal mais d’ici quelques années, elle pourrait tomber en rade, permettant enfin aux chercheurs de résoudre son mystère.

 

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