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10 faiblesses de super-héros que les méchants n’exploitent jamais alors qu’elles pourraient les mener à la victoire

Les super-héros paraissent, à première vue, totalement invincibles. Seulement, ils ont tous des failles, dont certaines sont particulièrement visibles et pourraient très facilement être exploitées par les super-vilains. Comme on aime bien les combats bien corsés et à armes égales chez SooGeek, on a décidé de donner aux super-vilains une session de rattrapage avec ces 10 faiblesses qu’ils pourront exploiter pour espérer triompher des super-héros.

 

1) La cape flottante

On ne va pas se le cacher, la cape flottant au vent de beaucoup de super-héros leur apporte une classe folle et un charisme indéniable. Seulement, lorsqu’il s’agit de combattre, c’est une autre paire de manches. En général, au lieu d’onduler derrière son porteur, la cape traine au sol et le ralentit, ou alors s’accroche à ce qui se trouve aux alentours. C’est ce qui est arrivé à Dollar Bill dans Watchmen : le super-héros tentait d’empêcher un braquage lorsque sa cape s’est prise dans la porte à tambour de la banque et, le temps qu’il la dégage, il s’était fait tirer une balle dans la tête… Triste ironie.

 

2) Le visage à découvert

Beaucoup de super-héros cherchent à protéger leur identité secrète coûte que coûte, et pourtant la plupart d’entre eux ont le visage totalement ou partiellement découvert, ce qui est légèrement contre-productif. De plus, là où la majorité de leur corps est protégé par une armure digne de ce nom, leur visage est particulièrement exposé aux attaques. Batman a de la chance que seule Catwoman se soit attaquée à son visage, car si les truands de Gotham City avaient pensé à tirer à cet endroit là plutôt que sur son armure à l’épreuve des balles, l’effet n’aurait pas été le même…

 

3) Les super-pouvoirs reposant sur la parole

De nombreux super-pouvoirs reposent partiellement ou totalement sur l’usage de la parole. Par exemple Zatanna, dans l’univers DC, a besoin de dire ses sorts à voix haute pour qu’ils fassent effet, et elle a sans doute également besoin de s’entendre elle-même les dire. Alors il suffirait simplement de faire suffisamment de bruit pour qu’elle ne s’entende plus parler, et ensuite la bâillonner… Une solution relativement peu difficile à mettre en oeuvre.

 

4) Les super-sens faciles à saturer

Un certain nombre de super-héros ont des sens très développés, ou en tout cas largement plus développés que ceux des humains normaux. Superman d’ailleurs a montré que ces super-sens ne sont pas faciles à maitriser si l’on ne veut pas être saturé d’informations et qu’ils exigent une très grande concentration. Un moyen très simple de faire perdre cette concentration au super-héros consisterait à utiliser une série de grenades aveuglantes, ou tout autre dispositif permettant de saturer la vue, l’ouïe, pour le désorienter totalement et l’attaquer plus facilement.

 

5) Le manque de vision périphérique

Un masque ou un casque c’est bien beau, mais ça limite très fortement la vision périphérique, sans compter que si le couvre-chef cache les oreilles et est rigide, il a également toutes les chances de réduire l’ouïe de son porteur. Pour venir à bout de Batman par exemple il suffirait de jouer les ninjas et de l’approcher très discrètement de dos, avant de rester tout le temps caché dans son (vaste) angle mort pour gagner le combat.

 

6) Les espaces dégagés

Certains super-héros, comme Spider-Man, se servent principalement d’espaces saturés d’éléments verticaux, qu’ils soient architecturaux, végétaux, etc. Ce qui fait d’ailleurs la force de Spider-Man, c’est son habilité à utiliser les constructions qui l’entourent pour se déplacer et combattre. Seulement… que devient Spider-Man s’il n’a plus de bâtiments à disposition autour de lui ? Il lui restera certes son agilité et sa force, mais outre le ridicule de la situation (Spider-Man en rase campagne tout de même) ses capacités de déplacement et d’attaque seront fortement limitées.

 

7) Les douleurs articulaires

Un super-héros peut bander ses muscles autant qu’il veut, ses articulations seront toujours les mêmes et se retrouveront soumises à des contraintes mécaniques proportionnelles à ce qu’il soulève ou déplace. Un super-héros comme Hulk, dont la taille est beaucoup augmentée, peut soulever de très lourdes charges puisqu’il a les proportions osseuses nécessaires. En revanche Spider-Man ou Superman ont beau avoir une force herculéenne, ce sont toujours leurs pauvres petites articulations normalement proportionnées qui vont au final récupérer tout ce poids en tension. Alors si vous voulez attaquer un super-héros à échelle humaine, commencez par les épaules ou les coudes… qui trinquent le plus.

 

8) La régénération

La super-régénération qu’utilise Wolverine – ou encore Deadpool ou Hulk – fait bien des envieux, mais elle pourrait aussi se retourner contre lui. En effet, à l’aide d’un simple virus qui « piraterait » le système de régénération de Wolverine, ce dernier développerait rapidement des maladies auto-immunes. Une maladie auto-immune étant due à une réaction excessive de l’organisme à des substances naturellement présentes dans le corps. Non seulement il ne pourrait pas se soigner, mais en plus ses maladies se développeraient plus vite que chez un être humain normal.

 

9) La super-vitesse

La super-vitesse de Flash ne peut fonctionner que grâce à la friction de ses pieds sur le sol, et ce n’est que parce qu’il prend appui sur ce dernier qu’il peut se pousser et courir et ainsi de suite. Imaginez alors que le sol n’ait plus aucune adhérence : Flash serait immobilisé. L’un de ses ennemis, le bien nommé Captain Cold, a déjà exploité cette idée en gelant complètement le sol. Mais qu’arrive-t-il si l’on produit l’effet inverse, si on le fait courir beaucoup trop vite ? Si c’était le cas, Flash attirerait à lui depuis le sol une charge électrique bien supérieure à la normale (par exemple, si parfois en descendant de votre voiture vous subissez un petit choc d’électricité statique, c’est parce qu’elle s’est « chargée » en roulant), et qui dit courant électrique dit aussi champ magnétique (grâce à la Loi de Lenz-Faraday). Il ne faudrait pas longtemps avant que tous les objets métalliques à proximité ne viennent frapper Flash et ne l’immobilisent.

 

10) Le recul

Ce qu’il y a de bien quand on est super-héros, c’est qu’on peut tout envoyer bouler, au sens propre comme au figuré. Seulement attention lorsqu’il s’agit d’envoyer une charge très lourde au loin, car des effets « indésirables » pourraient se manifester. Lorsque Hancock, dans le film éponyme, balance littéralement à la mer une baleine échouée, le recul devrait l’envoyer en orbite, explique Adam Weiner, un physicien décortiquant la science dans les films hollywoodiens. Bien sûr, la force titanesque des super-héros les empêche de trop souffrir du recul, mais un super-vilain malin (et un brin physicien) pourrait bien trouver un moyen de tourner cela à son avantage.

 

Tout ces conseils paraissent vraiment évidents quand on y pense. Comme quoi, il n’y a pas de super-pouvoirs sans super-contreparties ! Du coup, on aimerait bien que les créateurs de comics puissent exploiter ces faiblesses pour nous offrir des situations qui sortent de l’ordinaire (ou que les méchants gagnent pour une fois :P). Et vous, voudriez-vous que les méchants donnent plus de fil à retordre aux super-héros ?

Par Romain Berthommier, le

Source: io9

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