Alors que le télescope spatial Hubble s’apprête à prendre une retraite bien méritée, son successeur fait d’ores et déjà les gros titres : annoncé comme 100 fois plus puissant que le précédant, le James Webb Space Telescope vient de terminer sa phase d’assemblage.
En 26 ans, le télescope Hubble aura permis à la Nasa d’en découvrir plus sur l’espace, offrant dans le même temps de magnifiques clichés de l’univers. Malgré ses débuts chaotiques, il a apporté énormément à la recherche et si sa retraite était originellement prévue pour la fin du mois de juillet 2016, elle a été repoussée à juin 2020, laissant le temps à l’agence spatiale de mettre en place son remplaçant. Il s’agit du James Webb Space Telescope, un outil épatant déjà annoncé comme le plus puissant et le plus grand télescope spatial jamais créé. Après 20 ans de recherche et de construction, la Nasa a enfin pu annoncer que le James Webb venait de terminer sa phase d’assemblage et qu’il pourrait débuter sa phase de test rapidement.
C’est lors d’une annonce officielle le 2 novembre que l’astrophysicien de la Nasa et maître d’œuvre du projet John Mather a pu annoncer l’état de la production : « Aujourd’hui, nous célébrons le fait que notre télescope est terminé. Nous allons démontrer qu’il fonctionne. Nous avons accompli deux décennies d’innovation et de travail acharné, et voici le résultat : nous ouvrons un tout nouveau territoire d’astronomie ».
Constitué de 18 miroirs individuels répartis sur 25m2, le télescope est spécialement pensé pour analyser les infrarouges et devrait pouvoir sonder les confins de l’univers jusqu’à plus de 13,5 milliards d’années-lumière. Il permettra de comprendre et de découvrir aussi bien notre système solaire que ce qui se situe au-delà : il offrira une certaine vision des planètes en dehors de notre système. C’est donc de nouveaux horizons qui s’ouvriront à la recherche spatiale avec sa mise en place.