Voici une excellente semaine pour la cause des requins. Un pacte transfrontalier ratifié par 126 pays va étendre la protection des nombreuses espèces de requins, dont des espèces migratrices, à l’ensemble des eaux territoriales de notre planète.

Les requins-baleines vont largement bénéficier de cette convention

Parmi les grands gagnants de la CMS (Convention mondiale sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage), on retrouve les requins-baleines, plus grands spécimens de poissons au monde pouvant atteindre 20 mètres pour 34 tonnes. Il s’agit d’une espèce particulièrement vulnérable dont la population a extrêmement diminué ces dernières années. Les gouvernements ont promis de protéger leurs habitats, et de condamner fermement leur capture et leur abattage.

Les défenseurs de l’environnement se sont évidemment félicités de ce changement, car il signifie que les requins-baleines seront désormais protégés lorsqu’ils migreront à proximité des côtes de Madagascar, du Mozambique, du Pérou et de la Tanzanie. Mieux encore, cette espèce de requins n’est pas la seule concernée, puisque d’autres, comme celle des requins bleus, sont aussi visées par cette mesure.

On estime qu’entre 38 et 100 millions de requins sont tués chaque année

Selon Matt Colis de l’International Fund for Animal Welfare : « les requins bleus sont les plus pêchés au monde, avec 20 millions de prises chaque année, et ce sont aussi ceux qui migrent le plus« . Ce pacte va permettre de faire pression sur les pays concernés afin qu’ils s’engagent en faveur d’une protection internationale, et d’autres espèces vulnérables comme les requins sombres et les poissons guitares vont bénéficier de mesures similaires.

Mieux encore, des pays clefs comme le Sri Lanka, l’Équateur, le Bénin et le Brésil ont aussi adhéré au mémorandum d’accord sur les requins, un accord déjà ratifié par 41 gouvernements qui va permettre de coordonner leur protection à l’échelle mondiale. Enfin, cette convention mondiale va aussi profiter à certains animaux terrestres comme les léopards et les lions, dont les populations sont en chute libre depuis 20 ans.

On estime qu’entre 35 et 100 millions de requins sont tués par l’homme chaque année dans le monde, ce qui représente en moyenne pas moins de 3 spécimens tués chaque seconde.

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