© BioSerenity

Nous aimerons tous en finir une bonne fois pour toutes avec le coronavirus. C’est peut-être un objectif atteignable avec le masque Cidaltex que viennent de mettre au point la start-up BioSerenity et l’université de Lille. Un masque qui ne se contente pas de filtrer les virus, mais les élimine également.

Le masque Cidaltex possède plusieurs propriétés innovantes  

La start-up BioSerenity, l’université de Lille, l’Inserm et le CNRS ont présenté un nouveau concept de masque innovant et peut-être même révolutionnaire. Ce masque, dénommé Cidaltex, est une nouvelle technologie qui propose non seulement de filtrer le virus du Covid-19 mais aussi de le tuer.

Comme l’explique le directeur général de BioSerenity, Marc Frouin, le Cidaltex se veut être une solution durable pour bloquer le plus possible les virus. Et cela est possible grâce aux triples actions de Cidaltex qui assurent « la protection du porteur du masque, la protection collective et la décontamination du masque », explique le professeur Bernard Martel, de l’université de Lille.

Pour ce faire, les chercheurs ont doté ce masque d’une molécule à base d’amidon de maïs qui permet de retenir un agent actif antiviral dans les fibres du masque. Ainsi, lorsque la fibre intercepte les virus, ces derniers sont non seulement inactifs mais ils sont également éliminés par l’agent antiviral et antibactérien. D’ailleurs, le principe actif du masque resterait actif même après quatre heures d’utilisation.

Les participants au test ont multiplié les retours positifs

Les concepteurs estiment ainsi que le Cidaltex pourrait considérablement réduire la propagation du Covid-19. Les chercheurs ont d’ailleurs déjà eu des résultats probants sur des tests effectués sur la bactérie E. coli et le coronavirus HCov-229E dont le masque a éliminé 99,9 % des virus en seulement 5 minutes. Les chercheurs sont également confiants sur le fait que ce masque sera tout aussi efficace sur les variants du coronavirus.

Côté respirabilité, le professeur Pascal Odou, qui se charge des tests, affirme que 12 volontaires non soignants du CHU ont fait de « très bons retours sur la respirabilité et l’évacuation de l’humidité ». D’autres tests sont en cours sur 600 soignants mais ces derniers auraient déjà une opinion favorable sur le masque.

BioSerenity espère une commercialisation rapide du masque

Pour information, le Cidaltex se décline en deux formes : un masque chirurgical et un masque FFP. Côté règlementation, l’homologation du produit aux normes européennes a déjà été obtenue pour le masque FFP et la validation de la norme CE devrait se faire d’ici quelques jours. Toutefois, une fois sur le marché, la priorité sera donnée aux personnels soignants mais la start-up BioSerenity affirme que son usine à Troyes peut produire 1 million de masques et espère que les masques pourront bientôt être proposés dans les pharmacies et réseaux de distribution de produits pharmaceutiques.

Pour le prix, il faudra compter 0,44 euro pour la version chirurgicale et 1,49 euros pour la version FFP mais pour l’heure, le site de BioSerenity ne vend que des packs de 2.000 masques à 580 euros hors taxes pour la version chirurgicale et 588 euros hors taxes pour la version FFP.

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