Engagé pour la planète et conscient du pouvoir des consommateurs dans notre société, et que l’action est la seule réponse efficace pour contrer lobbies et multinationales, le collectif Boycott Citoyen prône, du 20 au 27 septembre, une grève de la consommation citoyenne.

Une action coup de poing

C’est à la suite de la marche pour le climat du 8 septembre 2018 à Paris, que ce mouvement spontané et indépendant voit le jour. Son but est simple : il veut rétablir la transparence de l’information pour les consommateurs, leur proposer des alternatives aux multinationales de l’agroalimentaire et replacer la question environnementale au coeur des priorités politiques.

Fort d’un groupe Facebook qui regroupe 23 000 citoyens, le collectif entend utiliser les pouvoir des consommateurs et la désobéissance civile pour faire entendre la voix des citoyens. Pour cela, il suggère, le temps d’une semaine, du 20 au 27 septembre, d’entrer en grève de la consommation pour marquer le coup.

Pour y participer, c’est très simple : aucun achat auprès de grands groupes et aucun retrait bancaire ne devront être effectués durant cette période en signe de contestation. Pour montrer un désaccord avec la politique environnementale du gouvernement, il s’agira également pour les grévistes de ne pas allumer de lumière, ainsi que de limiter leur usage de la télévision (les Français passent 3 heures 42 par jour devant la télé).

Un mouvement influent aux revendications diverses

Ainsi, le collectif mène un combat acharné et pacifique contre les multinationales de l’agroalimentaire, la déforestation, les lobbies… mais pas seulement !

En effet, il dénonce une fiscalité injuste concernant les impôts des grands groupes, un soutien aux énergies fossiles de la part de certaines entreprises européennes, l’obsolescence programmée mise en place par certains fabricants, mais également la fabrication et l’utilisation trop fréquente de plastique à usage unique.

Ainsi, il prône le boycott de grandes multinationales comme Nike, McDo, H&M, Carrefour, Total, Coca, Amazon et Engie, mais pointe également du doigt les entreprises responsables de greenwashing, comme Naturalia et son récent partenariat avec Amazon par exemple.

Sur sa page Facebook, régulièrement mise à jour, on trouve des pétitions à signer, des alternatives à la grande consommation, mais également des actualités liées aux grands groupes ou à l’écologie…

Une initiative à suivre de près, que nous vous invitons à retrouver sur leur site Internet.

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