Les robots s’améliorent mais manquent encore de beaucoup de particularités propres à l’homme. Comme par exemple la sensibilité de notre peau, nous permettant de ressentir la chaleur, le froid ou encore le vent.

Et si les machines pouvaient ressentir le toucher ou la chaleur, quelles seraient les possibilités pour la science ? Sûrement énormes. Le concept de cette peau électronique est parti d’un constat simple, la disposition des cellules dans les tissus humains. À la moindre pression, notre peau à travers ses terminaisons nerveuses, provoque un signal électrique interprété par notre cerveau. Des scientifiques de l’Université de Séoul, en Corée du Sud, se sont inspirés de ce procédé en élaborant des milliers de « nanopoils » de 50 nanomètres de large à base de polymères, en sachant qu’1 millimètre = 1 000 000 nanomètres ! Ces poils se tordent face à une pression et chaque contact génère un coup d’électricité examiné par un ordinateur. Le système prend la forme d’un capteur tactile électronique capable de ressentir des pressions extérieures et aussi flexible que de la peau humaine. À ceci près que cette peau artificielle est beaucoup plus sensible que la notre. Une foule de possibilité s’ouvre donc pour équiper des robots de ce type de peau et améliorer encore plus leur côté « humain ».

Quelles sortes d’utilisations les scientifiques pourraient tirer de cette peau électronique d’après vous ?

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