En Belgique, une maman a ouvert une boutique pour le moins originale : on y loue des vêtements de grossesse et pour enfants garantis 100% écolo. On minimise ainsi son empreinte carbone et le trou dans son portefeuille en cette période où les vêtements ne durent guère…

L’objectif

Difficile de s’habiller en suivant son éthique quand on est enceinte ou jeune maman : bébé grandit vite et on consomme plus de vêtements que jamais. Pour peu qu’on souhaite des habits réellement écolos, le budget peut vite se révéler très important. La solution trouvée par une maman belge vient de gagner la France : la marque Tale Me, née en 2014, vient d’ouvrir une boutique à Paris où elle propose des vêtements pour femmes enceintes et enfants de 0 à 4 ans.

Agir pour sa santé et celle de bébé

Si la fondatrice de Tale Me, Anna Balez, est si exigeante en matière de vêtements, c’est qu’elle a travaillé dans l’industrie du textile : « J’ai pris conscience très tôt de la dangerosité des produits qui nous entourent. C’est particulièrement effrayant quand on se penche sur les perturbateurs endocriniens dans les vêtements et couches pour bébés, qui sont directement en contact avec leur peau et y infusent pendant toute la journée ! »

Les vêtements proposés par Tale Me sont ainsi fabriqués en Europe de l’Ouest, par de petits créateurs ou par insertion, et conçus par la marque belge. Répondant aux normes Oeko-tex allemandes et fabriquées en coton bio, les vêtements sont 100% écolos.

Le prix

Pour bénéficier d’une telle qualité sans se ruiner, il faut passer par la location. Selon que vous choisissez de louer 3, 5 ou 10 tenues chaque mois, il vous faudra débourser entre 19 et 44,90 €. Vous gardez ensuite les vêtements pendant la durée souhaitée ! Quand vient le moment de l’échange, il suffit d’utiliser un colis compris dans le prix. Et si vraiment, vous tenez à acheter une pièce, ce n’est pas interdit.

Le principe du recyclage

Le prix de la location comprend également la réparation des vêtements proposés. Une tache, une déchirure ? Des couturières s’empressent de remplacer les pièces, comme l’explique Anna Balez : « On change le col ou le bout des manches, on pose un biais sur le bord du vêtement ou on réutilise le tissu intact pour une nouvelle création. Tous nos vêtements ont ainsi une histoire, d’où notre nom : Tale Me ».

Face à ce succès, la marque compte lancer une ligne de vêtements pour hommes et ouvrir une nouvelle boutique à Berlin.

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