Square Enix a demandé à un fan de la série de jeux vidéo Final Fantasy de retirer de la vente ses figurines 3D, sous peine d’une poursuite judiciaire. En effet, l’éditeur de jeux vidéo et de mangas japonais ne voyait pas d’un bon œil que quelqu’un se fasse de l’argent sur le titre de la saga qu’elle possède. 

Nous avions déjà parlé de cette superbe initiative qu’avait eu Joaquin Baldwin. Ce réalisateur de court-métrage d’animation employé par Disney et admiratif de la saga japonaise Final Fantasy, a décidé de fabriquer des figurines des personnages grâce à une imprimante 3D puis de les commercialiser. Vendu au prix unitaire de 14 à 60 $ (environ 10 à 45 €), elles ont été créées à partir de la version du jeu et d’un logiciel d’extraction appelé Biturn and Unmass. Les figurines étaient alors en vente sur le site Shapeways, spécialiste en vente de modèle pour l’impression 3D.

La fabrication et la vente de ces figurines avaient suscité l’engouement de beaucoup de fans du jeu. Tout y était : même Sephiroth, les Turcs ou encore Rufus Shinra. La décision de Square Enix de faire retirer de la vente les petits personnages de Final Fantasy va provoquer beaucoup de déception de la part de fans.

Le principal intéressé, Joaquin Baldwin a confié à CNet qu’il envisage de continuer à diffuser ses modèles sur le web. Cette nouvelle affaire relance un débat délicat, celui des dangers pour l’industrie de la généralisation et le perfectionnement des imprimantes 3D.

A la rédaction, on est bien entendu triste d’apprendre le retrait de ces figurines. Malgré cela, on peut comprendre la décision de Square Enix qui ne veut pas que sa marque soit utilisée en toute gratuité. Et vous, pensez-vous que la multiplication des imprimantes 3D soit un danger pour de grandes entreprises telles que Square Enix ?

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