Pour la journée internationale de la femme, le Daily Geek Show vous propose de découvrir Sabrina Pasterski, une jeune physicienne de 22 ans lancée sur les traces d’Einstein depuis son plus jeune âge et qui pourrait bien révolutionner notre compréhension de l’univers. Prisée par les plus grandes entreprises du monde, reconnue par les leaders de la recherche scientifique, cette jeune prodige reste pourtant méconnue du grand public du fait de sa simplicité et sa discrétion. Retour sur le portrait d’une esthète de la physique qui fait entrer l’impossible dans le champ des possibles.


L’enfant prodige

D’origine cubano-américaine, Sabrina Pasterski est née dans la banlieue de Chicago. A 14 ans, l’enfant prodige proposait déjà son premier avion au MIT chargé de certifier la conformité des aéronefs pour le gouvernement fédéral. Aujourd’hui âgée de 22 ans, Sabrina Pasterski est sortie diplômée du MIT après avoir obtenu la meilleure moyenne dans sa catégorie (la plus élevée depuis 20 ans), et se trouve aujourd’hui candidate pour un doctorat à Harvard.

 

Entre Einstein et Hawking, et au-delà

Véritable pionnière de la physique théorique, Sabrina Pasterski s’aventure dans les domaines les plus complexes, guidée par sa volonté de remporter tous les défis posés par l’univers. Ses recherches sur les trous noirs, la gravité et l’espace-temps l’inscrivent dans la lignée des travaux d’Einstein et d’Hawking qui ont façonné la physique telle que nous la connaissons. Mais Sabrina Pasterski pourrait bien réaliser une avancée significative dans la définition de ce qu’on appelle la « Théorie du Tout ».

Ses travaux en gravité quantique semblent promis à la postérité. L’un des objectifs premiers de la physique théorique aujourd’hui est de parvenir à concilier la relativité générale d’Einstein (qui postule que la gravité des corps dans l’espace implique une déformation de l’espace-temps), et la mécanique quantique (qui décrit les phénomènes physiques à l’échelle atomique et subatomique). Sabrina Pasterski oeuvre donc pour résoudre un des problèmes les plus importants de l’univers, qui consiste à comprendre les interactions fondamentales de l’univers en associant la gravitation des corps célestes à la physique des particules.

 

Un génie reconnu et très prisé

Bien que les effectifs des diplômés en physique aient doublé aux Etats-Unis entre 1999 et 2013, Sabrina Pasterski se démarque des autres, ses travaux fascinent les chercheurs les plus brillants et les institutions qui incarnent la physique moderne. La chercheuse Peggy Udden se souvient encore de sa première visite au MIT pour proposer son avion :

« JE NE POUVAIS PAS EN CROIRE MES YEUX »

Grâce à Udden, les professeurs Allen Haggerty et Earll Murman ont vu une vidéo de Pasterski construisant son avion, son génie les a laissé sans voix :

« SON POTENTIEL EST HORS NORMES »

Le conseiller de PasterskiAndrew Strominger, professeur à Harvard et collègue de Stephen Hawking, a quant à lui dit « des choses extraordinaires » à propos de la jeune physicienne à Nima Arkani-Hamed, professeur à Princeton et lauréat du Fundamental Physics Prize.  » Inspirante « , c’est ainsi que Mayim Bialik, neuroscientifique et interprète de Amy Farrah Fowler dans The Big Bang Theory la qualifie.

Les travaux de Pasterski sont aujourd’hui subventionnés par les plus grandes fondations scientifiques à savoir la Hertz Fondation, la Smith Foundation et la National Science Foundation ; Stephen Hawking cite même ses articles scientifiques…

En plus d’être reconnue par l’élite de la recherche, le talent de Pasterski est aujourd’hui prisé par les plus grandes entreprises du monde. Après avoir été remarquée par la NASA, c’est Jeff Bezos, fondateur d’Amazon et de Blue Origin qui lui propose un travail.

 

Une esthète de la physique

Malgré l’aura dont s’est dotée Sabrina Pasterski, elle reste méconnue du grand public. Absente des réseaux sociaux, la physicienne de génie n’aime pas se faire remarquer. Sa seule présence sur le web se résume à son site internet PhysicsGirls, qu’elle alimente régulièrement.

Simple et discrète, Sabrina Pasterski voit la physique comme une nécessité mais aussi (et ce sont ses mots) comme une discipline qui consiste à « trouver l’élégance dans le chaos ». Nul besoin de mise en scène quand on oeuvre pour comprendre le monde, Sabrina Pasterski cherche à révéler ce qui reste insaisissable dans l’harmonie de l’univers.

 

Une vie dédiée à la physique

N’ayant jamais touché une goutte d’alcool ou une cigarette, Sabrina Pasterski ne possède pas de smartphone et vit très bien sans petit ami. La jeune prodige a choisi de dédier sa vie à la physique parce qu’elle repousse toujours plus loin le champ des possibles. Aujourd’hui, rien ne semble pouvoir la détourner de sa quête :

« CE N’EST PAS QUELQUE CHOSE QUE TU FAIS DE 9H À 17H. QUAND TU ES FATIGUÉ, TU DORS ET QUAND TU NE L’ES PAS, TU FAIS DE LA PHYSIQUE. »

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