Les scientifiques ont découvert un moyen pour estimer si certaines planètes abritent la vie ! Pour cela, il suffit tout simplement de regarder si son atmosphère vue de l’espace est violette… DGS vous explique ce phénomène.

Bien avant que les humains et les autres espèces évoluées ne peuplent la Terre, l’organisme qui régnait en maître sur notre belle planète était une bactérie de couleur violette. Justement appelée bactérie pourpre sulfureuse, cet organisme proliférait en très grand nombre sur Terre, il y a environ 3 milliards d’années. Et selon des estimations scientifiques, notre belle planète bleue était plutôt de couleur violette à cette époque… Une étude a donc conclu que si une planète abritait le même genre de bactéries que la Terre à cette période, cette couleur sera visible même depuis l’espace.

Comme l’a déjà expliqué la communauté scientifique, si les humains venaient à rencontrer des formes de vie extraterrestres, elles auraient plus de chances d’être sous la forme de bactéries et de micro-organismes que sous la forme d’êtres développés et intelligents. Pour en revenir à ces bactéries violettes, l’équipe d’Esther Sanromá de l’institut d’Astrophysique des Canaries (Espagne) a émis l’hypothèse que nous pourrions reconnaître les planètes abritant la vie à l’échelle microscopique en examinant la couleur de leur atmosphère.

Partant de l’hypothèse selon laquelle de tels microbes existent dans d’autres systèmes solaires que le nôtre (ce qui n’est pas certain), Esther et son équipe ont créé un modèle d’exoplanète (une planète en dehors de notre système solaire) pour imaginer plusieurs scénarios planétaires : la disposition des continents sur la planète, la disposition des nuages dans les airs, savoir si les microbes se développaient sur terre ou dans la mer, etc. Ainsi, si ces bactéries se reproduisent en grand nombre sur la terre ferme, elles émettent des couleurs que la planète amplifie. Cette amplification n’est pas aussi notable si les bactéries se développent en pleine mer.

Ensuite, les scientifiques devront utiliser la photométrie pour chercher des planètes similaires à la Terre à l’ère archéenne. Le principe est d’identifier ces planètes et de repérer grâce à une analyse chromatique si ces planètes sont peuplées ou non de bactéries pourpres. À l’avenir, la même technique pourra également être appliquée pour chercher des planètes aux conditions de vie similaires à l’état actuel de la Terre (des déserts, de larges forêts, des pôles glaciaires, etc.). Ce sera notamment l’une des missions possibles du télescope James-Webb qui remplacera le célèbre Hubble en 2018.

C’est une information très intéressante : on ne pensait pas que la couleur des bactéries pouvait être un indicateur de l’existence de la vie sur d’autres planètes. Le chemin semble tout de même encore assez long avant qu’on ne puisse découvrir des planètes violettes (pour peu qu’elles soient à la portée des télescopes spatiaux). On a hâte en tout cas d’en arriver là ! Auriez-vous imaginé que la couleur d’une planète puisse être synonyme de vie extraterrestre ?

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