Platinum End est un manga de type shōnen qui appartient à la série du duo légendaire de Death Note et Bakuman. Ces deux séries ayant connu un immense succès que ce soit au Japon, leur pays d’origine, ou dans d’autres pays, il n’est nul doute que Platinum End n’échappera pas à la règle. Traitant une fois de plus d’un sujet qui leur tient à coeur, à savoir la distinction entre le bien et le mal, SooGeek vous propose de voir de plus près ce nouveau manga qui fait beaucoup parler de lui.

Avec respectivement 2 800 000 et 700 000 exemplaires vendus, Death Note et Bakuman sont de vraies références du manga. Les auteurs n’hésitent donc pas à remettre le couvert avec Platinum End, paru en 2015 au Japon et dont le premier tome au format papier n’est sorti que le 25 mai 2016 en France. Récemment, certes, mais ça n’est tout de même pas moins de 50 000 exemplaires vendus en ligne, et c’est probablement loin d’être terminé. Avec Platinum End, Takeshi Obata et Tsugumi Ohba nous livrent un thriller sombre mettant en scène anges et humains autour d’un thème qui leur est cher : la frontière délicate entre le Bien et le Mal.

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Ce thriller a lieu dans un monde surnaturel, où Dieu se meurt de vieillesse. Celui-ci charge alors ses 13 anges de partir sur Terre à la recherche d’humains susceptibles de lui succéder, et c’est ainsi que notre personnage principal entre en scène. Mirai, c’est un jeune homme ayant perdu le goût de vivre, mais qui se fait sauver par Nasse, l’ange qui sera avec lui tout au long de l’histoire, alors qu’il tentait de se suicider. En plus de faire comprendre à Mirai qu’il fait désormais partie d’un concours dans lequel il doit sortir vainqueur ou mourir, Nasse doit également redonner à Mirai l’envie de vivre, sans quoi tout ceci n’est que peine perdue.

Le manga ayant un rythme assez lent à cause du caractère peu enjoué du personnage principal, tout ceci s’en retrouve bouleversé lorsque l’on fait connaissance avec l’ennemi de notre protagoniste, un concurrent qui se déguise en super-héros de sentai, série traditionnelle japonaise. De plus, les premiers chapitres comportent d’autres retournements suffisamment efficaces pour éveiller la curiosité du lecteur et avoir envie de poursuivre dans le deuxième tome. De plus, la compréhension de ce « concours » dans lequel est engagé Mirai peut être difficile à comprendre pour le lecteur, ce dernier étant parsemé de règles. Les pouvoirs obtenus grâce à l’ange restent cependant très captivants et permettent parfois de remettre en question son lecteur, afin de savoir comment celui-ci aurait réagi s’il avait été à la place du protagoniste.

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Au cœur de Platinum End, on pourra voir le personnage principal discuter avec son ange de « qu’est-ce que le bonheur ? ». La réponse apportée par le manga semble être la capacité de voler pour aller où l’on veut, ainsi que de trouver un amour réciproque. Cependant, malgré les suggestions intrusives de l’ange gardien, Mirai semble vouloir tout obtenir de façon légitime (si ce n’est la capacité de voler, qu’il obtient grâce aux ailes que lui offre Nasse). La question du bien et du mal se pose fréquemment, car Mirai demandera de manière répétée à l’ange s’il en est véritablement un, tellement ces propositions peuvent paraître déplacées pour les uns, normales pour les autres.

Platinum End n’est peut-être pas en tête des ventes au Japon, celles-ci étant prises par des séries comme One Piece, mais ce manga a su s’assurer un succès constant. En France, vous avez la possibilité de lire le manga grâce à une parution des chapitres en format numérique coordonnée avec celle au Japon dans le mensuel imprimé, ou bien d’attendre les sorties des tomes au format papier. Par ailleurs, la sortie du second tome est prévue pour août 2016 en France.

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La comparaison faite depuis longtemps avec Death Note pour leurs univers similaires s’arrête dès les premiers chapitres. En effet, alors que Light est un personnage vivant dans l’abondance et la joie, Mirai est quant à lui un enfant recueilli dans sa proche famille qui ne lui accorde aucune attention si ce n’est pour lui nuire. Alors que l’on peut dire que Death Note traite du sentiment de justice, l’auteur écrit Platinum End pour débattre du thème du bonheur. Une recette qui a su séduire d’ores et déjà de nombreux lecteurs.

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