Un nouvel acteur vient d’apparaître sur la scène politique française : le Parti animaliste. Derrière ce nom original se cache en réalité un parti politique pleinement engagé dans la cause animale. Leur mission est simple : défendre les intérêts des animaux résidant dans l’Hexagone, qu’ils soient domestiques ou sauvages.

A quelques mois de l’élection présidentielle, petits et grands partis font campagne afin de gagner les voix des électeurs. C’est également l’occasion pour certains partis méconnus de se faire connaître et d’afficher leurs opinions et leurs engagements. Dans cette optique est apparu, le 14 novembre, un tout nouveau parti : le Parti animaliste, un mouvement qui « reconnaît et accorde une place centrale à la question animale dans la société ».

Comptant pour l’heure 7 membres, le Parti animaliste est un parti politique très sérieux qui souhaite avant tout réunir dans ses rangs des électeurs touchés par la cause animale sous toutes ses formes. L’objectif à long terme serait pour le parti de faire pression sur les candidats à la présidentielle et aux élections législatives, même s’il admet ne pas vouloir présenter de candidat à la présidence de la République. Le Parti animaliste possède toutefois un programme qui concerne tous les animaux, grands comme petits.

Tournant autour du bien-être animal mais aussi de la reconnaissance de celui-ci en tant qu’être sensible, le Parti animaliste a de nombreuses idées qu’il souhaiterait voir appliquées. Parmi les mesures phares énoncées par sa co-fondatrice Isabelle Dudouet-Bercegeay, on trouve la mise en place d’un ministère de la Protection animale, l’ajout à la Constitution d’une charte de la protection animale, l’abolition de la corrida et des combats de coqs ainsi que l’interdiction de certaines pratiques. Sont concernées par cette dernière mesure, le gavage, les mutilations dont sont victimes certains animaux d’élevage ou la mise à mort d’un animal sans insensibilisation préalable.

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Au delà de ces grandes mesures, le Parti animaliste pense aussi au quotidien des animaux en invitant les maires des communes à « mettre en place des espaces de vie pour les chats libres, interdire l’épédonculation des crevettes (c’est à dire l’arrachage des yeux) ou l’attribution d’une personnalité juridique pour les grands singes ».

Le Parti animaliste a donc de quoi conquérir de nombreux électeurs notamment suite aux scandales des abattoirs survenus plus tôt dans l’année. Si un tel parti est une première en France, leurs homologues néerlandais et espagnols existent déjà depuis 2003. Il reste donc à ce parti de trouver les bons arguments pour séduire les électeurs mais avant tout pour sensibiliser un maximum de personnes à la cause animale.

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