Le parc aquatique SeaWorld, situé à San Diego en Californie, semble toucher le fond. L’Etat a en effet interdit à l’enseigne de faire se reproduire les orques. La descente aux enfers de SeaWorld a commencé en 2013, lors de la sortie du documentaire “Blackfish”. Le film dénonce les conséquences désastreuses autant physiques que psychologiques de la captivité sur les mammifères marins.

 

Les onze orques de SeaWorld ne se reproduiront plus. En offrant une aide financière (88 millions d’euros) au parc aquatique pour l’agrandissement des piscines où les animaux évoluent, l’Etat de Californie a exigé l’arrêt de la reproduction, les transferts, la vente et les échanges de ces derniers. Les difficultés des orques qui vivent en captivité ont été mises au jour en 2013, dans le documentaire “Blackfish”.

Dans le film, des spécialistes et des anciens dresseurs expliquent les souffrances des orques, à l’image de Tilikum. Capturé dans les eaux islandaises à 2 ans, le mâle a causé la mort de trois personnes depuis qu’il est en captivité, la dernière en 2009. Très développés socialement, les mammifères marins montrent de grands signes de dépression lorsqu’ils ne sont pas en liberté. Ils vivent en outre deux fois moins longtemps que leurs congénères présents dans les océans.

 

L’orque Tilikum, avec des marques illustrant la brutalité des cétacés évoluant en captivité :

La sortie de “Blackfish” a fortement mis à mal SeaWorld : le chiffre d’affaires du groupe a baissé durant les six premiers mois de l’année 2014, et il continue de diminuer. La décision de la Californie n’est toutefois pas applicable dans les autres parties des Etats-Unis, où d’autres parcs, notamment SeaWorld à Orlando, continuent d’élever des orques. Les spectacles qu’offrent ces superbes animaux attirent de nombreuses personnes, et génèrent des revenus importants aux parcs aquatiques.

Les onze orques de SeaWorld à San Diego sont les dernières à vivre en captivité en Californie. L’association de défense des animaux PETA espère que le parc prendra la décision de placer les cétacés dans un sanctuaire marin pour qu’ils aient “un semblant de vie naturelle”. L’élevage d’orques ne se produit pas uniquement aux Etats-Unis. A Antibes dans le sud de la France, le parc Marineland possède également des mammifères marins. L’un d’entre eux est d’ailleurs mort à la suite de fortes inondations. Si vous êtes intéressé par la cause animale, vous pouvez voir que le Costa Rica a décidé de fermer ses zoos pour libérer les animaux de leur cage. Pensez-vous que l’élevage d’orques en captivité prendra un jour fin dans le monde, ou que les parcs préfèrent continuer cette activité particulièrement rentable ?

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