Très sous-estimée et presque oubliée, la leptospirose (plus connue comme la maladie des rats) fait pourtant des ravages depuis quelques années dans les territoires d’Outre-Mer. Et depuis 2014-2015, le nombre de cas observés en France métropolitaine a explosé si bien que les chiffres enregistrés sont les plus élevés observés depuis 1920. Un retour de cette maladie inquiétant pour les professionnels de santé d’autant qu’elle peut se transmettre assez facilement.

 

Quels sont les symptômes de la maladie des rats ?

Si la maladie des rats inquiète au plus haut point les professionnels de la santé, c’est principalement car ses symptômes ressemblent à ceux de la grippe, à savoir fièvre et douleurs. Quand elle atteint un stade plus avancée ou chez les plus fragiles, elle se manifeste par une insuffisance rénale, des hémorragies et une jaunisse. Pire encore, la maladie peut toucher tous les organes au point de causer la mort du patient.

 

Comment la leptospirose est-elle transmise ?

La maladie des rats est transmise à l’Homme par l’urine d’animaux contaminés et cela ne concerne pas que les rats comme le laisse supposer le nom de la maladie. D’autres animaux sauvages comme domestiques peuvent la transmettre même si, en règle générale, ce sont les rongeurs qui sont les plus contagieux.

En cela, les risques d’être exposé à la maladie sont plus grands notamment pour certaines professions (agriculteurs, égoutiers…) ou pour les amateurs de sports de plein air aquatiques. Des études montrent également que la majorité des cas surviennent pendant la saison des pluies.

 

Pourquoi cette maladie oubliée refait-elle surface ?

Très présente dans les DOM-TOM, la leptospirose est actuellement en train de faire des ravages dans de nombreuses régions. Entre 2014 et 2015, l’apparition de nouveaux cas a été « la plus élevée observée depuis 1920 » avec en moyenne 1 cas pour 100.000 habitants par an selon l’agence sanitaire Santé Publique France. Et sa réapparition soudaine et puissante serait liée pour certains au réchauffement climatique mais aussi à l’urbanisation grandissante.

Si elle n’est plus sujette à déclaration obligatoire depuis 1986, la leptospirose reste toujours surveillée par les autorités de santé publique. Pour les plus inquiets, il existe cependant un vaccin qui immunise notamment les professionnels exposés à la maladie. Chaque année, la leptospirose touche plus d’un million de personnes par an et est responsable de 60 000 décès.

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