Plusieurs universitaires ont ouvert à l’université de Cambridge en Grande-Bretagne, un centre spécialisé dans l’étude d’un « risque existentiel ». Ils devront réfléchir à l’éventualité qu’un jour les machines puissent se révolter contre leurs créateurs. 

À la vitesse à laquelle vont nos avancées en matière de technologie, il est normal de se demander quand la limite entre réalité et science-fiction aura été franchie. C’est pourquoi un collectif d’universitaires a décidé d’ouvrir un centre scientifique à l’université de Cambridge afin d’étudier la menace d’une révolution des intelligences artificielles. Le CSER, centre d’étude du risque existentiel, a été fondé par l’astrophysicien Lord Martin Rees, le philosophe Bertrand Russel ainsi que l’ingénieur Jaan Tallinn, qui a notamment participé au développement de Skype et Kazaa.

Ce centre d’étude des « Terminators » comme il a été surnommé, compte forcément évoquer la possibilité que l’homme soit un jour dominé par ses créations. Sur le site du CSER, ils expliquent que « beaucoup de scientifiques sont préoccupés par le fait que les développements dans les technologies humaines pourraient bientôt poser de nouveaux risques allant jusqu’à l’extinction de notre espèce en tant que telle. Ces problèmes requièrent plus d’attention scientifique qu’ils n’en reçoivent pour l’instant ».

Le lancement du centre s’effectuera en 2013, après avoir été officiellement annoncé lundi dernier. Selon eux pour éviter au maximum qu’un Terminator vienne un jour éradiquer la planète, il faudrait déjà « arrêter de traiter les machines intelligentes comme un dérivé de la science-fiction et de commencer à les considérer comme une part intégrante de la réalité à laquelle nous, ou nos descendants, serons confrontés, tôt ou tard ». Alors si l’un de vous travaille chez Skynet, qu’il se dénonce tout de suite.

Craignez-vous qu’un jour les machines puissent se révolter contre l’homme ?

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