Pour scruter l’espace et son activité, l’Homme a conçu d’incroyables outils technologiques, comme le SETI ou les télescopes terrestres ou spatiaux. L’un de ces instruments, le LIGO, a permis d’incroyables observations spatiales.

Le LIGO, pour Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory, est une expérience de physique à grande échelle qui vise à détecter directement les ondes gravitationnelles, ces courbures de l’espace-temps propagées par les évènements cosmiques et prédites par la première fois en 1916 par Einstein et sa théorie de la relativité générale.

Une des installations du LIGO
Une des installations du LIGO

Le LIGO utilise ce qu’on appelle l’interférométrie laser, une technique qui vise à mesurer les distances avec une grande précision grâce à des outils à la pointe de la technologie.

Cofondé par plusieurs institutions et universités, comme le MIT ou Caltech, l’observatoire est financé notamment par la NSF, la National Science Foundation, une agence américaine équivalente au CNRS français et qui soutient la recherche scientifique fondamentale.

Vue d'artiste d'ondes gravitationnelles via Shutterstock
Vue d’artiste d’ondes gravitationnelles via Shutterstock

Au total, 900 scientifiques à travers le monde et membres du LSC, le LIGO Scientific Collaboration, sont chargés d’analyser les données astronomiques sur les ondes gravitationnelles recueillies par le LIGO. Ses installations, elles, sont réparties sur deux endroits des Etats-Unis : à Hanford, dans l’Etat de Washington et à Livingston, en Louisiane.

L’Europe possède elle aussi le même type d’installation, près de Pise, en Italie. Elle est le fruit de la collaboration de cinq pays : la France et l’Italie, Etats fondateurs du projet, et les Pays-Bas, la Pologne et la Hongrie.

Vue d'artiste d'ondes gravitationnelles via Shutterstock
Vue d’artiste d’ondes gravitationnelles via Shutterstock

Le 14 septembre 2015, le LIGO avait permis une grande première : l’observation directe d’ondes gravitationnelles issues de la collision de deux trous noirs et annoncé en février 2016 après analyses.

Puis, en décembre de la même année, l’observatoire avait encore permis d’observer le même type d’évènement, annoncé cette fois-ci le 15 juin 2016. Désormais, les scientifiques espèrent observer les ondes gravitationnelles issues d’autres types d’évènements cosmiques, comme l’absorption d’une étoile à neutron par un trou noir.

Vue d'artiste d'un trou noir via Shutterstock
Vue d’artiste d’un trou noir via Shutterstock

Le LIGO est l’un des outils technologiques les plus pointus élaborés par la communauté scientifique pour étudier l’espace. Ses observations, elles, font indéniablement avancer la physique et les connaissances humaines. Si le cosmos vous intéresse, découvrez également 21 faits sur l’espace qui vous feront réaliser l’insignifiance de l’Homme.

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