Le parfum est l’alliance de composants, une alchimie moléculaire aussi précise que mystique où les contraires s’attirent, se combinent et se magnifient. Cette magie se poursuit sur la peau, grâce à sa composition qui rend chaque formulation unique. Mais que renferment réellement les parfums et quels sont les éléments qui les composent ? Comment est créé un parfum ? Le Daily Geek Show a mené l’enquête sur les origines et les choix des précieux composants olfactifs. Nous remercions les huit experts qui ont accepté de répondre à nos questions.

Lawrence Alma-Tadema, Les Roses d’Héliogabale, 1888

Les composants du parfum soulèvent beaucoup de mythes et de fantasmes ; matières animales, végétales ou de synthèse, leur évocation permet aux puristes de se faire une idée non seulement des notes de tête, de cœur et de fond, mais font également travailler l’imaginaire sur des contrées lointaines, des animaux rares, des plantes exotiques qui permettent d’écouter l’histoire que veut nous conter le parfumeur.

COMMENT SONT CHOISIS LES COMPOSANTS POUR CRÉER UN PARFUM ? 

D’après les spécialistes, tout est fait pour donner un sexe au parfum via Depositphotos

Tout dépend si le créateur appartient à un groupe ou s’il est indépendant, s’il s’agit d’une commande avec un cahier des charges fixes, ou bien s’il a carte blanche. Ainsi Patrice Revillard, rédacteur pour la revue Nez et parfumeur indépendant Maelstrom, donne les précisions suivantes : « Les composants d’un parfum […] peuvent se choisir selon différents critères techniques : leur puissance, leur tenue sur peau, leur capacité à donner du sillage à un parfum, ou différents critères hédoniques : leur nature (hespéridée, florale, boisée), leur qualité (pureté de l’essence naturelle, non coupée, non falsifiée) et enfin l’attrait du parfumeur et son affection pour la matière en question. »

DE MÊME QUE POUR LA VIGNE, LE TERROIR ET LE CLIMAT DONNERONT DES RÉSULTATS DIFFÉRENTS POUR UNE MÊME PLANTE, ET LE PARFUMEUR CHOISIRA LA PROVENANCE DE SES ESSENCES SELON SES BESOIN. – MAÎTRE PARFUMEUR ET GANTIER

Les différents lieux de conception ont également leur mode opératoire et certains vont privilégier le côté créatif, ou d’autres, le marché visé. Anne Claire KRAFT, Fragrance training Manager chez ScentStory à Dubaï, explique que « la naissance d’un parfum peut se décider à deux niveaux : la marque ou le fabricant, selon la région du monde considérée. En France par exemple, la plupart des parfums sont créés suite à la production par la maison d’un brief envoyé aux fabricants. Ce brief porte sur un concept, un prix, une cible, et s’inscrit dans une stratégie marketing globale. Ces trois éléments du brief impactent et déterminent le choix des composants. Plus le concept est sophistiqué, plus le prix est élevé, plus le parfumeur s’orientera vers des composants rares et chers.

Orgue à Parfum

Au Moyen-Orient à l’inverse, la démarche de création de parfums relève souvent des commerciaux en poste chez les fabricants. Point de système uniformément admis de brief ; il faut se distinguer par sa capacité à créer le besoin, approcher les clients en leur soumettant des briefs, des histoires, des moodboards, des packaging, des parfums… Réactivité, proactivité, créativité, autant de compétences requises et indispensables coté fabricant. Ainsi, il est tout à fait envisageable de proposer à une marque de lancer une nouvelle ligne, suite à l’analyse poussée de sa collection. Par ailleurs, il existe également au Moyen-Orient des marques déjà bien installées qui produisent leurs briefs… »

Mais, de manière générale, le créateur a une idée et va sélectionner un ensemble de composants afin de parvenir au résultat escompté. Juliette Espinasse Dubois, fondatrice de la maison July of St Barth, détaille ainsi :  » le choix des composants d’un parfum est souvent la résultante de l’idée de départ. Le parfumeur connait les ingrédients qui apporteront telle ou telle note, et il va les associer ensemble, ce qui lui permet de se rapprocher de son idée de départ. Si l’on prend l’exemple d’une rose, le parfumeur va imaginer sa rose, il veut une rose verte avec la sensation de la rosée du matin. Pour se faire, il va sélectionner un absolu de rose, puis il va venir sélectionner les ingrédients qui lui apporteront cette sensation de vert et la fraîcheur de la rosée du matin. Ainsi, sa mémoire olfactive des matières premières associée à sa créativité va le conduire à construire cette rose matinale et verte qu’il a imaginée au départ« . Cela peut prendre des mois, et de nombreux essais sont nécessaires ajoute Judith Gross EAME Creative Director chez Fine Fragrances et IFF (International Flavors and Fragrances Inc.).

AINSI, POUR LA CRÉATION DE LA VIE EST BELLE DE LANCÔME, PAS MOINS DE 3 000 MODIFICATIONS ONT ÉTÉ NÉCESSAIRES POUR ATTEINDRE LA PERFECTION ! – JUDITH GROSS EAME

Souvent, un parfum raconte une histoire, un souvenir d’enfance dans un verger ou une roseraie, un voyage vers une contrée paradisiaque, la volonté de créer quelque chose de jamais vu comme Angel de Thierry Mugler avec son côté barbe à papa de fête foraine ou encore Chanel n°5 de Chanel où la modiste voulait absolument quelque chose de synthétique et moderne.

Finalement, « la beauté d’un parfum ne vient pas de l’addition de belles matières premières, mais de l’entendement des matériaux, de la manière de les utiliser, de les juxtaposer, de les faire s’exprimer » résume Anne Claire KRAFT.

Certains fournisseurs de composants olfactifs comme IFF disposent de plus de 1 300 références naturelles ou de synthèse, permettant de nombreuses nuances et fantaisies créatives. Mais, l’on remarque que plus le créateur multiplie les formules, plus une signature olfactive se dessine. Ainsi, si le nez peut mémoriser plus d’un millier d’odeurs, par goût personnel il va en privilégier quelques centaines pour ses créations, ce qui laisse tout de même une grande latitude.

COMMENT LES COMPOSANTS NATURELS SONT-ILS PRÉLEVÉS OU CULTIVÉS ET LES PRODUITS DE SYNTHÈSE RÉALISÉS ? 

Lorsqu’il s’agit de végétaux, fleurs, racines, écorces, résine, etc. les matières premières sont, le plus souvent, cultivées ou exploitées par des producteurs locaux. Certaines Grandes Maisons comme Chanel ou Jean Patou disposent de leurs propres champs, d’autres font appel à des fournisseurs comme Robertet ou IFF, partenaires du nouveau musée du Parfum à Paris, qui met en avant sa démarche de développement durable.

Ainsi, Judith Gross EAME explique qu’IFF œuvre « pour minimiser l’impact environnemental et améliorer la qualité des naturels, les méthodes de récolte (aide à la mécanisation des récoltes de narcisse, iris et bourgeon de cassis en France, et vetiver en Haïti pour diminuer la pénibilité), et les méthodes d’extraction ». La SNHF (Société Nationale d’Horticulture Française) explique, dans un article très complet, la culture et la distillation de la rose de Damas.

Il existe de nombreux modes de prélèvement et d’extraction des molécules odorantes. Les techniques les plus anciennes remontent à l’Antiquité avec l’enfleurage, où des fleurs fraîchement cueillies sont piquées sur de la graisse raffinée pendant plusieurs semaines voire mois pour la méthode à froid, ou bien plongées dans de la graisse raffinée chauffée pour la méthode dite à chaud, avant que la graisse parfumée ne soit traitée avec des solvants alcoolisés pour récupérer les molécules odorantes dans un absolu de parfum.

LES INGRÉDIENTS SONT CULTIVÉS ET RÉCOLTÉS DANS LE MONDE ENTIER. ILS SONT SOUVENT UNE SOURCE DE REVENUS IMPORTANTE POUR LES PRODUCTEURS LOCAUX – JUDITH GROSS EAME

Il y a la méthode de la distillation à l’eau ou à l’alcool expliquée par Judith Gross EAME : « dans ce cas, les molécules odorantes sont entraînées par les vapeurs d’eau ou d’alcool, puis séparées du solvant par évaporation, créant une concrète de parfum. La concrète est ainsi nommée en raison des cires naturellement présentes dans les végétaux et entraînées avec les molécules odorantes. Une fois les molécules odorantes entraînées, on a donc une huile essentielle qui peut être utilisée telle quelle, ou une concrète, qui doit être filtrée pour la débarrasser de cires avant utilisation par les parfumeurs. »

Depuis les années 1970 est développée la technique du Headspace ou encore sorption dans l’espace de tête. Cette technique de microextraction sur phase solide permet d’identifier les composés odorants présents dans l’air environnant divers objets (environnement appelé headspace). Une fois les données analysées, les parfums peuvent alors être reconstitués par un parfumeur. Cette technique est notamment utilisée lorsque les odeurs naturelles et agréables d’une fleur sont impossibles à obtenir sous forme d’huiles essentielles grâce aux techniques d’extraction déjà citées.

Concernant les molécules chimiques, elles résultent de la recherche en laboratoire comme nous le rappelle Patrice Revillard avec les exemples de l’Acétate de Styrallyle ou la Galaxolide. Judith Gross EAME précise que des molécules naturelles sont également étudiées et reproduites en laboratoire. Ces ingrédients de synthèse sont « nature-identiques », c’est-à-dire qu’ils résultent de la découverte d’une molécule naturellement présente dans un ingrédient naturel, par exemple le phenyl ethyl alcool dans la rose.

INCIDENCE DES MATIÈRES PREMIÈRES SUR LES PRIX DES PARFUMS ET RISQUES DE PÉNURIES ? 

Rose de Mai ou rosa Centifolia

Bien entendu, le prix des matières premières influence directement le prix d’un jus. Judith Gross EAME explique que « pour les matières premières naturelles, ce coût est calculé en fonction de nombreux facteurs : le coût de leur culture, leur récolte plus ou moins difficile, leur rareté (ainsi le prix de l’iris est équivalent au prix de l’or) leur rendement (il faut 3 tonnes de pétales de roses pour obtenir 1 kg d’huile essentielle). Chez IFF-LMR, nous ajoutons aussi un facteur de « prix équitable », garantissant au producteur d’être payé équitablement, en dehors des aléas du marché (aléas climatiques, catastrophes naturelles, pénuries etc). Pour les matières premières de synthèse, le coût est calculé lui aussi en fonction des ingrédients nécessaires à leur production, ainsi qu’à la complexité du processus. »

Johann VITREY, distributeur expert de la zone EMEA, professeur à l’ESP Paris détaille ainsi : « qu’il faut entre 8 et 30 grammes d’extrait de matière première dans un flacon de 100ml, ce qui a un impact direct sur le coût de revient global d’un parfum. » Certains composants naturels sont rares et prestigieux comme l’ambre gris, où, comme le rappelle Isabelle Masson, fondatrice de la maison Sabé Masson, la rose de mai dite « Centifolia » emblématique du pays de Grasse pour sa richesse olfactive, et qui nécessite d’être récoltée le jour même de sa floraison tout au long du mois de mai, et dont il faut récolter trois tonnes de fleurs pour obtenir un kilogramme d’huile parfumée exploitable, d’où un prix très élevé.

A contrario, certaines matières premières naturelles se récoltent facilement et sont facilement exploitables, telles le lavandin ou l’essence de citron et autres agrumes, expliquant un prix d’achat bien inférieur comme l’explique Fréderic chez Maître Parfumeur et Gantier.

Cependant, il peut arriver que, pour des raisons climatiques : sécheresse, inondation, typhon, etc. ou géopolitique comme une guerre, influent directement sur le prix des matières premières et impose leur remplacement. Par exemple, le galbanum, une plante qui donne une essence à l’odeur très verte utilisée dans Miss Dior l’original ou dans le N°19 de Chanel, a souffert des guerres et conflits de la zone géographique où il est récolté, en Iran. En ce moment, c’est le Vétiver qui se fait rare du fait des aléas climatiques qui sévissent en Haïti, rappelle Patrice Revillard.

Un substitut naturel ou de synthèse est alors recherché comme l’explique Stéphanie Poulage, co-fondatrice de Poulage Parfumeur, avec l’exemple du santal de Mysore, originaire de l’Inde du Sud, le plus réputé. Mais son exploitation pour l’industrie du parfum a conduit un certain temps le gouvernement indien à en limiter très fortement l’exploitation. Protégé, il a été remplacé par le santal de Nouvelle Calédonie. Cependant, le santal de Mysore revient peu à peu sur les palettes, grâce à de nouvelles plantations mises en place avec l’aide de la communauté internationale au Tamil Nadu.
Juliette Espinasse Dubois précise ainsi qu’un absolu de Jasmin Français peut aujourd’hui valoir, suivant l’année, de 10 à 50 000 € le kg, alors qu’une synthèse avoisinera les 250€ le kg.

DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES, LA PARFUMERIE UTILISE DES MATIÈRES DE SYNTHÈSE

Contrairement à une idée reçue, la parfumerie utilise depuis de nombreuses années les matières de synthèse. En effet, celles-ci se révèlent souvent plus stables dans le temps, mais elles permettent également de proposer des molécules qui n’existent pas dans la nature, ou de remplacer des composés naturels devenus trop rares ou dont l’usage est interdit par la loi. Selon leur complexité de création ou les composants bruts qu’ils nécessitent, les molécules odorantes créées dans les laboratoires peuvent se révéler plus chères à l’achat que les molécules naturelles. Il y a également moins de risques de pénurie sur ce type de produit.

Cependant, les matières premières sont loin d’être le principal indicateur du prix d’un parfum. Johann VITREY nous indique ainsi qu’il arrive qu’un parfum soit vendu dix à douze fois son coût de fabrication dans les pays du Moyen Orient ou en Russie où les clients ne regardent pas à la dépense et attendent des produits très luxueux. Isabelle Ferrand de Cinquième Sens complète en expliquant que « la formule d’un parfum s’écrit sur un total de 1000, et en fonction du dosage de la matière première, son coût intervient sur le prix de revient global. Par exemple, 100 grammes de HE bergamote à 100 € / kg aura une incidence de 10 € sur le prix de la formule du concentré.

Enfin, Judith Gross EAME conclut en indiquant que « La marque qui distribue le parfum a ensuite d’autres coûts, liés par exemple au flacon, à la distribution, à la publicité etc. ». Pour vous faire une idée de la répartition du prix d’un parfum, voici un article très intéressant (en anglais).

INCIDENCE DES RÉGLEMENTATIONS SUR LES COMPOSANTS DES PARFUMS ?

Des éléments extérieurs peuvent également entrer en ligne de compte dans la construction d’un parfum. En premier lieu, les réglementations ; en ce qui nous concerne, la réglementation européenne pour tous les produits élaborés et vendus en Europe dresse une liste de produits interdits ou dont l’usage est limité, c’est la norme IFRA pour International Fragrance Association. Les produits interdits proviennent généralement d’animaux ou de plantes protégés, comme le sental de Mysore déjà évoqué.
Les molécules, dont l’usage est limité par la loi, le sont le plus souvent pour le principe de précaution concernant les risques d’allergie. A partir d’un cas d’allergie sur 1000 personnes, le produit en question peut voir sa concentration limitée dans les compositions parfumées, voire remplacée.

COMME IL PEUT Y AVOIR DES ALLERGIES DANS L’INDUSTRIE ALIMENTAIRE. ON N’INTERDIT PAS POUR AUTANT LES ARACHIDES OU CERTAINS FRUITS – PATRICE REVILLARD

Le chêne (vivant ou mort) est l’arbre qui abrite le plus grand nombre d’espèces d’insectes. Il accueille aussi de nombreux organismes épiphytes dont bryophytes et lichens (ici Peniophora quercina et Xanthoria parietina accompagnés d’un champignon (violet)

Le cas le plus célèbre rappelé par Anne Claire Kraft est sans conteste celui de « la mousse de chêne présente dans de nombreux « accords fougère » traditionnels, et maintenant régulièrement remplacée par de l’evernyl et du white musk« . Stephanie Poulage ajoute que c’est également le cas de la rose, de l’absolu de lavande ou de fève tonka dont la concentration est limitée dans les jus.

Dans le cas de création de nouveau parfum, cela ne pose pas réellement de problème aux professionnels, voire certains trouvent cela stimulant, mais, concernant les formules anciennes, il faut régulièrement les réadapter avec des molécules de substitutions, ce qui peut, à la longue, en modifier l’odeur. Stéphanie Poulage explique que certains parfums ont ainsi disparu et d’autres ont dû être modifiés. Sachant que les substituts sont presque toujours plus chers que les produits originaux, cela augmente d’autant le prix du produit final. C’est pour cette raison que les maisons de parfumeurs et certaines institutions comme l’Osmothèque préservent les formules originales pour l’édification des générations futures.

CELA NE POSE PAS TELLEMENT DE PROBLÈMES DANS LE CADRE DE NOUVELLES CRÉATIONS, EN REVANCHE L’EXERCICE EST BEAUCOUP PLUS DIFFICILE QUAND IL FAUT METTRE AUX NORMES UN PARFUM EXISTANT – FRÉDERIC MAITRE, PARFUMEUR ET GANTIER

 

COMPOSANTS NATURELS OU DE SYNTHÈSE ?

 

Portrait du parfumeur Ernest Beaux

Selon les professionnels, il n’y a pas vraiment de raisons de choisir entre l’un et l’autre, puisqu’ils se complètent et offrent une plus riche palette olfactive. Les « naturels » sont très riches et complexes. Par exemple, il y a plus de 200 molécules dans de l’absolu de rose, les « synthèses » sont plus stables. Cela varie d’un parfumeur à l’autre, mais dans l’ensemble, il n’y a pas de raisons purement objectives de choisir entre le tout naturel et le tout synthétique.

Dans un article très documenté Patrice Revillard rappelle que la chimie a permis plusieurs révolutions olfactives dans la parfumerie et surtout la démocratisation de celle-ci avec la possibilité de production en masse. Les matières de synthèses, sont utilisées en parfumerie depuis l’avènement de la chimie à la fin du XIXe siècle, début XXe, mais le parfumeur le plus emblématique est Ernest Beaux qui a conçu le Chanel n°5 dans les années 1920 précisent Johann VITREY et Anne Claire KRAFT. 

IL Y A DES SUPERBES PRODUITS SYNTHÉTIQUES ET DES NATURELS TRÈS MÉDIOCRES – FRÉDERIC MAITRE

En outre, Johann VITREY et Anne Claire KRAFT complètent « certaines molécules ont une odeur qui n’existe pas à l’état naturel de même que certains végétaux ne se prêtent pas à la distillation. » Le parfumeur travaille donc avec tous les produits disponibles et adapte sa création à son idée et aux contraintes techniques et budgétaires qui lui sont fixées. « En revanche, il est certain que les naturels sont plus complexes et plus riches par les différentes molécules qui les composent » conclut Fréderic de la maison Maître Parfumeur et Gantier. 

A la rédaction du Daily Geek Show, nous avons été très étonnés de la diversité et de la complexité des différents composants des parfums ainsi que des réglementations et des modes d’approvisionnement qu’ils impliquent. Si les mystères du parfum vous intéressent, nous vous recommandons l’article Pourquoi existe-t-il des parfums pour hommes et des parfums pour femmes.

S’abonner
Notifier de
guest

0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments